Nero Meian'Ensis (fini !)(validé)

° Nom : MEIAN’ENSIS
° Prénom : NERO
° Sexe : Masculin
° Race : Ange déchu
° Classe : Guerrier
° Age : 23 ans (sans fioriture)
° Pouvoirs :
- Voler
- Pyrokinésie
° Compétences :
- Maîtrise de toutes les armes au corps à corps
- Contre attaque

° Apparence physique :
Il a les yeux bleus, un bleu d’enfer qui feraient pleurer les défunts même, des cheveux d’un blanc luisant sous la lune, mat dans la lumière, qui avant, se narguaient d’un noir d’ébène. Sa silhouette, fine, mais musculeuse, nerveuse sous sa cotte de maille, dure comme le granit, massive. Et pourtant, une agilité digne du prédateur qui loge dans son sang, tenue en état par des années d’entraînement intensif et... de bals intempestifs. Un sourire sarcastique, arrogant marque ses traits d’une irrépressible agressivité, son regard toujours pris dans les brumes de la méditation, et dans le feu de l’action. Il se tient, le dos droit, le front relevé, comme un défi au monde indifférent, comme une noblesse arrogante qui porterait son regard méprisant et méprisable sur la foule sans corps. Un orgueil aussi fort que son regard fait vrombir son corps d’une vie improbable, fait se cabrer ses lèvres en un sourire sarcastique, moqueur, détestable puisqu’irréel, juste, l’amertume des yeux d’un savant précoce semble se targuer de consistance. En lui, c’est matière et néant, les deux se contrastant soudainement, comme le jour qui bascule sous l’éclipse, comme l’ombre soudain défaite par la lumière du levant. Une dualité aussi palpable que son corps, domine son cœur mis au tourment. Comme, ses yeux, hantés, pris dans l’étau instable d’une mer charriée de tempêtes, un tourment plus grand que la peur se répercutant jusqu’à ses pupilles mouvantes. Qu’est ce qui le touche ainsi ? Le remue jusqu’au tréfonds de son âme tout en se figeant soudain, pris dans un givre fait de mort, qu’est ce qui, l’abat à ce point ? Ainsi le danger côtoie le sourire dans un être tourmenté, deux facettes de son âme luttant en une guerre sans fin, s’unissant parfois, dans son regard démoniaque. Il brûle, puis glace, dans sa démarche coule l’aisance des chasseurs, de ceux qui tuent plutôt que fuient, un silence macabre semblant se glisser dans le sillage de ses pas prophètes.

° Caractère :
- Insolent, insolemment arrogant. Tel est la phrase tracée en lettres de feu qui attise son orgueil d’une satisfaction puérile. Car il l’est, insolent, se défie des lois comme s’échappe la fumée des doigts squelettiques, chacun de ses pas dans sa vie faîte d’apparences et de lutte, chercha l’insolence, la trace de ténèbres dans l’injustice grisâtre. L’autorité l’exècre, tant il a de mal à s’y plier, la soumission en lui, n’est suscitée que par ceux qui lui inspirent la perfection. Trop de fois, il du s’extraire, de l’imperfection, sachant au fond, qu’il s’y noyait lui-même.
- Arrogant. Est-ce crime, que de tirer arrogance d’une survie qui ne fut due qu’à lui ? D’une identité forgée dans le noir de ses ailes et dans les flammes de son regard, d’un destin arraché à la face des dieux, extorqués aux manipulateurs des fils célestes ? Telle et son âpre vanité, son doux orgueil face à la société décadente, cet orgueil qui lui inspire la survie. Mais n’est ce que cela ? Seul l’orgueil aurait donc réussi à maintenir ce corps sans souffle sur une voie sans but ? Non, aussi, à l’intérieur, se rit sa conscience qui le traite de faible, attisant, un sourire, fait de toute l’ironie du monde, semblant hurler : « Je survis ! ».
- Éloquent, simplement éloquent. Ses mots blessent et attirent, écorchent dans son mensonge éhonté. Il se plaît à ce jeu, où l’on danse comme des singes devant les yeux satisfaits, où l’on joue, où les batailles se font dans l’ombre et les victoires dans le sang versé dans le lit. Ces combats où chaque coups doit être prémédité, calculé, chaque réplique se devant parfaite au publique, frivole sur les planches de la scène. Il aime tromper, dominer silencieusement l’escroqué. Encore une fois, dans le contraste, ce jeu ne lui plaît qu’à moitié, comme un art impie qu’il est douloureux de traîner, au fond, lui, préfère, le marbre brut au masque d’argile, il aime, l’insolence, et aussi les apparences. De cette façon, il manipule, calcule, et pourtant, vit dans son intégralité.
- Volonté… « Inachevé… Être restreint à l’inaccomplissement, est le pire des états, celui qui nous laissera cette trace noirâtre d’inachevé dans l’âme jusqu’après la mort même. Accomplir ce qui rendra cette trace aussi blanche que nos espérances.
Alors, qui dit, que les âmes en peine ne peuvent avoir d’ambition ? Juste errer, accomplissant mon devoir de bourreau, tel un fantôme revenu à la vie, transparent ? Comment osez-vous ? Quelle sens à ma survie si je n’ai point d’ambition ? Pour ma volonté, j’irai jusqu’au bout, laissant un lac de sang dans mon sillage, j’irai jusqu’au bout de ma quête, aussi éphémère puisse être son objectif… J’ai toujours été comme ça, près à tout, pour ne pas rester, inachevé. »
- Alors, n’est-il qu’apparences ? Juste, image sur image, peinture sur métal ? Non, ne comprenez vous pas ? Dans tout cela, il existe, tout simplement. Il survit dans ses mensonges calculés, préserve les restes de son identité sous ses masques de circonstances, il fait ça par choix, de survivre. Mais il est une chose, qu’aucun de ses masques n’abstrait, le danger, la crainte pure et simple qu’inspirent ses yeux outrageants. On approche, il ouvre les bras, puis nous enserre jusqu’à l’étouffement, et c’est là, que son élément lui colle le plus à la peau, le feu, brûle et réchauffe, consume et embrase.

° Histoire :
« Point d’histoire ni de récit, juste, ces ailes d’un noir d’encre dont les tâches d’obsidienne crachent sur mon visage, leurs gouttes écarlates. Juste, des souvenirs, imprimés dans les lignes contre nature de mes ailes impies. Juste cela, je ne suis que cela. Alors, moi au sourire arrogant, à la démarche si sûre, qui ne fais à présent que trembler sous le poids de ces ailes trop noires, qui suis-je, pour ainsi avoir osé, défier les dieux ?
Je coure, entre les arbres fauchant entre mes doigts tremblants les branches couvertes de rosée, mes bottes foulent en pas désordonnés la terre humide, la tassent sous son poids inexcusable.
En moi je me dis : « Coures, coures Nero, tu auras beau courir, nul n’échappe à la sentence des dieux. ».
* Foutaises ! *
En moi, la bête, hurle, crie, s’agite comme un fauve en cage entre les barreaux de mes côtes, m’écorchant de ses arrêtes tranchantes, créant au creux de mon âme, des fissures ardentes dans les braises de ma colère. En moi, c’est le monstre de ma conscience qui se démène contre les chaînes de la culpabilité. Ses rugissement font vrombir mon être d’un grondement titanesque, les secousses des éclairs allant jusqu’à m’enfoncer la poitrine.
* Tu ne sais donc faire que ça ?! Fuir ? *
Un rire dédaigneux monte dans le fond de ma gorge sèche :
* Je survivrai. *
Et je survis, dans ma course folle, je survis de cette manière ignoble qu’on appelle la fuite.
Et au loin, entre les frondaisons d’un vert insultant, se profile déjà la ligne immobile des vagues qui s’entassent, s’entassent, jusqu’à lâcher le ras de marée sur nos êtres infâmes… »

Je suis, juste, je ne fais qu’exister depuis mes premières secondes, mes premières couleurs. Dans une ombre titanesque, je quête la lumière dans ces ténèbres qui m’écrase, d’un plomb que l’on eut dit fait de nuit. Il faut le dire, mon père, m’écrasait. Je me souviens, vaguement, juste, la base de son cou, le profil de son visage vieux de rides précoces, sa silhouette pour moi aussi haute que les dieux, contre la lumière, laissant ses yeux dans l’ombre, les miens dans les ténèbres. La nuit me happa, me compressa dans son moule de noirceur, me condamnant à ces yeux septiques, de ceux qui ont toujours vécu dans l’incertitude de l’après jour. La nuit, me couvrit, malgré le soleil de notre terre.
Né, à l’abri des regards dans un château aux contours torturés sur la mer cristalline, noir dans les neiges éternelles des montagnes, si près du bleu cobalt des cieux intouchables.
Mon père, adorait les hauteurs, j’en ai hérité.
Mon père, mon père, mon père... N’ai je donc point de mère ? Écoutez-moi rire, rire de discorde et de tension. Ma mère, évaporée dans l’air du souvenir, comme prisonnière invisible de ce silence plein de pudeur qui entoure son nom honni. Ma mère me donna le jour, me plongea de ce fait dans l’ombre, il est étrange, de penser que la nuit d’encre qui accueillit mes cris, ne fut jamais plus aussi noire. Vëlnäl... Centre de tout, haine de tous, je ne peux oublier, combien mon père détestait cette ville. Il refusa de me laisser m’y instruire, préférant le château, ses ombres trop noires, ses maîtres étranges... Une peur détestable emplit mon enfance de ses échos horrifiants, je vécus dans une peur constante, étrange, comme si chaque faux pas pouvait me conduire à une mort soudaine, prématurée, préméditée.
Cela dura jusqu’au beau jour de mes dix ans, on déménagea, je vécus alors dans la demeure richissime de la fameuse capitale. Ici, loin des gargouilles et des ombres torturées, se déroulait le vrai combat. Celui des dictateurs et des religieux.
Mon père disait souvent, que le pouvoir, était le point culminant de tout, comme un nœud invincible puisque constamment tiraillé de toutes parts. Alors lui, dans son ombre taciturne, son cynisme brillant dans son aura de force, il délaissait le pouvoir, comme si, il avait peur, de ce nœud, peur qu’un jour il ne l’étouffe. Pour avoir de très près vu le pouvoir, il l’a délaissé, sage, grotesque mais sage, il laissa le pouvoir aux autres et se garda le droit de l’armée, j’aime à penser, qu’ainsi, il préservait, son identité. Mais je n’étais pas son père, et cela, lui le comprit dès mon premier cri, cet enfant ne crierai pas pour le pouvoir, il hurlera pour la puissance, car cela, est la seule chose qui le sauvera, l’orgueil de la puissance, et de la souffrance. Alors que mon enfance alla dans la souffrance et l’angoisse, mon adolescence ne fut que lutte. Je luttai dans l’armée aux côtés de mon père, et luttai plus encore dans les regards de la cour, dans les prières insoutenables des matins, partout, on me regardait, étranges, leurs regards glissaient sur l’armure noire de mon père, dérivant doucement jusqu’à moi, me trouvant, tellement plus vulnérable. Les premiers jours, j’étais « le garçon du général », les prochaines années, je devins, « l’insolent », plus tard encore, j’étais « la calamité ». Mon père en riait, en souriait de triomphe je le sais, il savait qu’en moi, il avait gagné la première bataille, il avait formé, l’élément incontrôlable, instable. Là bas, ce fut… une ambiance étrange. J’en garde le souvenir principal des prêtres qui venaient tous les matins par l’allée du jardin, moi qui les regardais, méprisant, et mes sourires affables, aux pivots du pouvoir. On me trouvait érudit, précoce, et tous ces autres adjectifs qui avaient apparemment pour but de flatter mon égo. Alors pour certains j’étais la calamité, et d’autres, le génie incompris. J’avais mes cartes, un jeu de toute beauté que j’exposai de façon ambigüe. Protégée par l’ombre de mon père, exposé aux regards vicieux, j’étais, le phénomène, tout en étant, l’intrus, l’élément dérangeant. Ici, dans cette ville où habitaient les anges et complotaient les gens, où le ciel n’était qu’ailes et plumes, je me sentis étouffer, doucement, dans une vision faîtes que de blanc, d’un blanc étrangement tâché de sang. Là haut, au pouvoir, s’étendait les tentacules de la corruption, quelque chose… de malsain. Cette impression, me colla la peau, suinta de mes pores, et d’elle, j’en retirai, un orgueil doux amer, celui, que procure aussi la protection se cette ombre qui me préservait, me mettait sur un piédestal fait de lutte et d’endurance, de là, je voyais, et j’endurais.
Mon instruction, se fit dans les dojos des grands maîtres, bien que je n’eus que très peu à apprendre, et le vrai de mon éducation dans les jardins de la villa, mes deux tuteurs m’enseignant, l’un à l’ombre des arbres, l’autre dans le claquement de l’acier. Mon père, tout bonnement impitoyable, ne m’épargnait rien, me laissait, avec ma rancœur, certain, qu’elle deviendrait bien vite puissance. Il n’avait pas tort, sur ce point, il n’eut jamais tort.
Mais toutes ces années ne veulent rien dire, elles ne sont rien, juste, le socle incolore de ma consistance véritable, mes luttes quotidiennes me laissaient froid, passaient en un courant d’air sur mes flammes impossibles. Les flammes… Inscrites en moi, à l’intérieur même de mon être, forgées dans les lignes archaïques de mon âme. C’est insensé, et pourtant, je suis né, pour ces flammes… pour la destruction. Destruction ? Certaines personnes, des personnes à qui je tenais, virent aussi en moi le potentiel de la création, me dirent parfois que je n’étais pas qu’un élément de dévastation, que mes flammes, étaient aussi bienfaitrices… Et c’est dans les flammes que je chutai.

« - Nero ?
Murmure, simple murmure dans l’air du soir, mot outrageant dans la brise d’été. Il continua à marcher, son pas lent et posé se répercutant jusque dans les confins de la terre, absorbant le poids de ses bottes pesantes. Son armure, si noire, luisante dans les rayons macabres de la lune accusatrice, cliquetait doucement, chaque pièce s’entrechoquant avec une familiarité étrange. A mes oreilles, ce bruit était, insupportable. Les feuilles murmurèrent de désapprobation au dessus de nous, s’inquiétant complotant. Ce soir le parc était hanté, deux âmes titanesques se préparant subrepticement à une lutte éperdue.
- Je sais que tu es là.
Dans l’allée bordée d’arbres et donnant sur la vue du parc endormi de l’autre côté, il s’interrompit, triomphant.
Une ombre, emplie et environnée de ténèbres se dégagea de la silhouette floue d’un arbre silencieux. Dans la nuit, l’éclat bleu d’un regard malsain pétrifia l’air ambiant, stoppant la brise, éloignant les hiboux. Un mouvement qui aurait du être lent et puissant alla pourtant à la vitesse de l’éclair, l’armure noire se sentit saisir au col et plaquer avec fermeté sur le tronc gémissant. Les feuilles chutèrent sur eux sous le choc sourd. Une main glacée imprimait ses marques rancunières sur le cou de taureau. Dans le contre jour de la lune souriante, mon père admira, son œuvre achevée.
- Alors te voilà.
La brise souffla dans les feuilles offensées, faisant s’envoler les pétales écroulées, couvant le son rauque d’une voix infâme. Je contemplais, moi aussi, d’un œil détestable le sourire sans pitié de mon père qui ne bougeait plus, pris dans l’étau de ma main de plus en plus dure, comme une enveloppe de pierre qui couvrait, s’étendait peu à peu jusqu’à mon poing immobile, contaminant jusqu’à mes yeux haineux. Je le tenais, par l’épaule et le cou, et pourtant, je savais, que cette entité sans précédant n’avait aucunement crainte, une force trop sûre se dégageant de ses muscles conséquents.
C’en était trop. Je le lâchai soudain, il sembla se relâcher, s’appuyer sur le tronc témoin. Je baissai les yeux et quittait bouillonnant l’allée où veillait la lune, et préférait la nuit des arbres. Mon père se redressa, dominant, une nouvelle fois. Je battis vaguement des ailes, chassant l’air, le fixant, le brûlant.
- Ne me regardes pas comme ça, ce n’est pas moi, qui ai commis un meurtre.
L’accusation sonna comme un creux, un « ploc » désagréable me chassant de ma léthargie mentale, mon esprit ayant décliné, peu à peu dans cette nuit si compatissante. Soudain je réalisai, comme la brise sur ma peau, où je me trouvai, ce que j’y faisais. Je n’en montrai rien et le regardai, les bras croisés, statué.
Il s’approcha, ses bottes foulant l’herbe, le regard sûr.
Alors, les flammes naquirent à ses pieds, le faisant s’interrompre, le brasier spectaculaire éclaira un moment nos deux visages, le miens dur, impénétrable, le tien, agité, comblé. Nos rôles, pour une fois inversés. La flammèche s’accorda une dernière seconde de gloire avant de resombrer dans le néant d’où je l’avais tirée. Un léger fil de fumée s’éleva puis disparut dans la brise, laissant une fraîche odeur de moisi entre nos deux âmes séparées. Je relevai le front, dans l’ombre, mes yeux calcinant les bords de son armure d’obsidienne. Quelle plaie ! Quel culot il se croit donc, à ce point supérieur ?!
Il rit silencieusement, ses boucles d’un noir grisonnant s’agitant dans son mouvement convulsif, sa barbe parsemée en frémit, non habituée, à un tel étirement au niveau des lèvres. Ses dents trop blanches m’apparurent en un sourire triangulaire, un coin de folie éclairé par la lune, jetant les prémices de mes cauchemars futurs.
- Voyons, Nero, ce n’est pas bien de défier son père, tu ne devrais pas, te cacher comme ça, viens donc me montrer, tes ailes… si fières.
Je me repliai, pour mon bien en pour celui de ma raison, m’enfonçant plus encore dans les ténèbres balayées par le vent. Mes ailes semblèrent se racornir, se cachant plus encore dans la nuit complice. Un silence, lourd de sens naquit des tréfonds de mon ressentiment, contaminant l’air, l’alourdissant d’un voile de plomb. La chaleur monta en moi, embrasant l’air d’un souffle ardent, mes mains devinrent tièdes, moites. Je ressentirai donc, de la honte ?
* Non ! *
Jamais ! Oh que non, la honte n’aurait aucune emprise sur moi, que mes mains baignent ou pas dans un sang dit divin, je ne serais jamais honteux, je suis amer, je dépéris dans les flammes de mon audace, semble sombrer de plus en plus dans le lac noir de ma conscience, mais jamais, je n’aurais honte, d’être !
Alors je lui montrai. En un souffle, mes ailes se déplièrent, longues, effilées, les lignes agressives, dans la lune, il admira, les yeux luisants, mon aile, qui par endroit, se couvrait déjà d’une encre indélébile. La brise souffla, moqueuse, charriant le rire sarcastique de l’évêque flottant dans les courants du Styx, psalmodiant dans sa folie meurtrière, la malédiction de Sang noir. Mes yeux s’ornèrent des éclairs de la guerre, brillant de leur élat d’abysse, le bleu infernal faisant écho à mes idées, inébranlables.
- Par tous les dieux….
Et bien, est ce donc tout ce que tu voulais voir père ?
Je ris, fort, un rire de mort dans la brise grisée.

[La fin pour plus tard (dodooo.... -___-")]

Bienvenue ^^
Superbe fiche, complimenti ! J'attends la suite avec impatience =)

O_O, GG!

Je te souhaite la bienvenue ^^ je sens qu'on va pas s'ennuyer sur tes RP, en plus je n'ai vu que très peu de fautes d'O.R.T.H. ^^ comparait à certains (je vise personne, allez pas faires des chichis pour rien >_<)

bienvenue lol
(c est moi qui etais visee pour l ortho loool)

è_é Tu parles de QUI?

Sinon, l'histoire est longue =O! T'as battu Neväâ le crois Razz

[histoire suite ^^"]
Deimos quitta en un chuintement sourd le couvert de mes pieds et s’éleva dans l’air, ses ailes diaphanes battant lentement l’air, il se posa, les écailles aussi noires que l’armure, rivalisant d’agressivité avec mon rire étrange. Le dragonneau resta là, dans la lune, sous mon aile étendue, lui aussi, fier.
- Je vois…
Il s’approcha, et toucha du bout des doigts mes plumes tâchées.
- C’est intéressant, je ne pensais pas que le processus serait aussi lent à prendre sur toi, habituellement, ceux qui reçoivent la « malédiction », n’en ressorte qu’avec les ailes aussi noires que l’ébène. Je t’avoue que le clergé a été très surpris, d’apprendre que tes ailes étaient restées aussi blanches que neige lorsque tu as fui, de la scène de crime.
Il me regarda, ses yeux noirs luisant de leur perspicacité habituelle, des yeux habitués à voir toujours plus loin.
- Devines d’où je sors, le conseil a ordonné la chasse à l’homme, te rends tu comptes ? Tu es le premier depuis bien du temps à être si vite monté dans l’échelle criminelle, c’est tout à fait impressionnant. En même temps, tuer l’évêque…
Il s’interrompit.
- J’avoue que tu m’impressionne.
Il s’interrompit de nouveau. Me fixant d’yeux étranges, captant la luminescence lunaire. Son regard portait un message, et un triomphe. Quoi, que se passait-il ? Un grondement sourd monta dans le lointain.
La lame percuta en un choc incroyable l’écorce blanche, maintenant souillée de sève.
- Traître !
Je retirai d’un mouvement brusque du poignet mon épée couverte de liquide jaunâtre. Je me retournai, mon père, lui riait, plus fort, plus sauvagement qu’avant, comme l’acteur près au tombé de rideau. J’avançai, la poigne ferme le regard plein de courroux, mes murmures semblant provenir du fin fond de mon être.
Salaud !
Je me figeai, en garde, ma pointe frôlant le sol, nous étions sur le chemin, en plein milieu des projecteurs de la lune. Oui, ce serait l’apothéose de la pièce, la scène finale !
- Viens, je t’attends.
Il dégaina à son tour, son épée filigranée de fer noir et d’or. Il la tint, deux mains au dessus de sa tête, en une pose emplie d’une grâce insultante face à sa carrure démentielle, derrière lui, ses ailes immenses se déployèrent, formant le tableau d’apocalypse que ressassera sans cesse, en moi, le murmure de la brise, les jours d’été.
Je m’élançai, nos lames claquèrent dans les remous des feuilles et des branchages, nos lames dansaient en claquement titanesques, les deux épées flirtant entre elles. Je le repoussai, en attaques coordonnées, je finis par les faire bondir en arrière, mon coup d’estoc le menaçant à la gorge. Il revînt, les yeux flamboyants, bondissant dans son armure, il m’envoya valser en arrière quand je parai du plat de la lame son incroyable coup de taille. Mes bras en vrombirent de désapprobation. Mutilant les arbres près de moi, il continua son carnage, moi esquivant, attendant la faille, et au loin, les battements des ailes frénétiques se rapprochaient.
- AHH….
Alors qu’il frappait l’air une nouvelle fois, je bondis et pris appui sur un tronc encore intact pour m’élancer dans les airs, ma lame près à jouer martel. Une pluie d’étincelles s’abattit sur nos yeux enflammés quand il para le coup, déviant ma lame, il chercha à m’estropier. Et dans un sursaut de fureur, nos flammes s’allumèrent, et les arbres furent éclairés en leur centre de deux brasiers confondus. Nos torrents de flammes se rencontrèrent, et enfin, il s’envola et retomba, un craquement sinistre sortant de son armure étrangement disposée.
- Tues moi, si tu ne me tue pas, je te pourchasserai encore, je te le jure.
Alors ce n’était que pour ça ?! Il avait tenté de tuer son fils, juste, juste pour me rendre, encore plus fort ?
- Tu as deviné…
Je lui collai la pointe de ma lame sous la gorge. Père trop digne, ne pouvais tu pas, être plus faible !
Il attrapa dans son gantelet de maille l’acier effilé. Son sourire démoniaque resplendit dans la nuit.
- C’est moi qui vais, tuer Lily…
Je le plaquai au sol.
- J’ai été désigné, en temps que père adoptif, c’est la tradition, le serment est déjà passé, le « pacte » conclus, rien ne pourra changer ce qui va se passer.
Un long moment, très long, tellement long que les battements se rapprochèrent encore, je le fixai, haineux, mais aussi dégoûté, sincèrement dégoûté. Jusqu’à quelles extrémités ira-t-il ?
- A moins que…
Je lui saisis la gorge, me mettant à genoux, me penchant à son oreille :
- Tu n’es qu’un faible ! Crois tu que j’ai besoin de ta mort pour souffrir encore ? Crois tu que seule elle peut nous rendre plus fort, crois tu, vraiment, que je ne suis pas assez puissant, sale père, tu ne veux que fuir, tu ne fais que cela, encore tu veux fuir la vie pour ne pas voir ce que deviendra la chose sortie de tes mains.
- Pauvre fou…
Il se pencha lui aussi :
- Tu es, aussi faible que moi en cet instant, parce que tu as peur, de tuer, peur que tes ailes ne deviennent plus noires encore, c’est de cela que tu as peur, et dans cette crainte, tu n’avanceras jamais.
Sa voix, si brute, si dure, incroyablement rauque ! Telle était la voix de mon père véritable, comment ai-je pu, tomber dans son piège ? Lui, était, l’acteur de la scène, celui qui captait les regards, malgré sa mort. J’ai cru en son rôle, et sur la scène, avais suivi son script.
- Tues moi.
Et je le tuai, sa tête roula sur l’herbe moisie, et je fuis, mes ailes me calcinant la conscience.
Tel est le sacrifice d’un père pour la survie de son fils, la sagesse véritable dans celui qui sut voir plus loin que tous, qui me donna dans sa fin préméditée, mes ailes d’un noir d’encre, entières. C’est ce qu’il voulait, que je sois entier, pour affronter ceux que je devrais vaincre dans la dualité. Tel est mon récit, avant ma fuite dans les terres en guerre, luttant encore et toujours, pour survivre, et puis aussi, ne pas rester inachevé. Depuis, je rêve, qu’un jour, je serai plus puissant, plus sage que cet homme qui me laissa la pire de toutes les traces, celle, qui me donne l’impression, d’être, incroyablement inachevé.»

……

° Camp :
*Neutres (Ventir-Stena)
° Armes :
- Épée bâtarde
- Dague
- Arbalète miniature intégrée sur le bras (c’est possible ça !? -___- ’’ )
° Familier : Deimos, le dragonneau aux écailles d’ébène et au regard cyan

Je sais, que c'est long ! (sorry ^^"), vive les RP IMMENSESSS... !
C'est une habitude, un mauvais tic, et (ne vous moquez pas ><), même là je trouve que c'est moyen, j'ai un peu forcé l'inspiration ^^" Merci pour les compliments !

Youpi un Neutre.Bienvenue .Et je pense que Sylan a raison on va pas s'ennyer sur tes Rp.

=>Sheelba : Fais encore une faute à mon prénom et tu vas avoir affaire à moi è___é

=>Nero : pas de problème pour l'arbalète, tu es validé ^^

je sais pas pour vous mais j'ai même pas commencer l'histopire car lire tout sa sa me décourage a mort.....dsl mais bienvenue comme même!!

=> Neväa: Scuz'?

Tu as écrit Neväâ à la place de Nevaä ^^'

Ange déchu ~~ on va mal s'entendre (ange jusqu'au bout), non je "lol", on dira que tu es repenti xD, sinon je t'ejecte de l'empire, et re "lol", non pas de problèmes.
Juste, si tu veux, tu peux entrer dans mon gouvernement, Sierra y est déjà (en tant que première ministre, tention!), c'est juste une idée comme ça hein...

Repenti ? pas encore... on verra, la rédemption avant la politique ça c'est sûr, qui sait, voudra t-il vraiment se faire pardonner ? On pourrait être ennemi un de ces jour (mouaahahaaha... hum...) ^^"
Sinon je garde en tête ta proposition, on ne sait jamais (au cas où je finirais fauché Very Happy

).
(vivent les ailes noires !! ^^)

Les ailes noires sont nettement plus sexy que les ailes blanches; Enfin, s'mon avis.

~~ bof, vous verrez Sylan est très sexy ^^, rp-3j

Bof je parie que Brad Pitt ou Orlando Bloom ou Johnny Deep surpasseny très largement Sylan en beauté xD

Nous verrons^^ Navet x]

Ok Six-Lards xD

c'est clair les ailes noires sont beaucoup plus stylées (c'est ma couleur preferée)

regarde ces ailes blanche comme neige

Je préfére les ailes blanches.Mais Sylan Brad Pitt est plus beau que toi.Oui j'ai compris je sort=>]

bien sur que brad pitt est plus beau honte a vous d avoir oser en faire la comparaison xd

Nan moi je préfère mon mec c'est le plus beau de la terre et puis voilà è___é

[Nan mais Oh]

lol si tu le dis
je vais pas te contredire (puisque je l ai pas vu je peux pas juge)loool