Akénia V2
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 Poison ...

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Aziral Carter
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MessageSujet: Poison ...   Poison ... EmptyDim 17 Fév - 21:00

Aziral survolait le pays depuis maintenant plus d'une semaine et la fatigue se faisait ressentir à mesure que ses grandes ailes de couleur cuivre battaient dans les aires . Il ne s'était pas arrêté depuis quelques heures . Il fallait qu'il se repose et puis la température ici était à la limite du supportable . Aziral se posa dans une petite clairière sur les Montagnes Sans-Fin . Devant lui une petite cité s'étendait . L'ange déchu n'avait aucunement envie de rester ici dans cet endroit complètement perdu , et puis une bonne petite bière ne lui ferait aucun mal . Il mit ses dernières ressources en jeu , et s'envola vers la petite cité . Il décida de se poser directement devant une auberge . Il entra à l'intérieur et commanda au barman une bonne bière blonde qu'il but en quelques gorgés . Aziral avait l'habitude de l'alcool même si il trouvait cette bière particulièrement fortes . Au bout de quelques minutes il fut prit de vertige et tomba à la renverse au milieu de la pièce . Cela était sur le liquide ne pouvait pas être une boisson normal , on y avait ajouté quelque choses ...

HRP : Désolé !!!!! :X


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Nero Meian'Ensis
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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptySam 23 Fév - 19:06

Combien y avait-il de chance ? Comment le hasard peut à ce point se montrer ironique, comment le destin ose t-il rire de moi de cette façon, je l’ignore mais il semble, que ce rire se soit voué à ma fin, parce qu’après tout, combien y avait-il de chance d’être deux au même endroit ?
Un autre ange déchu ! C’était détestable tout en étant savoureux. Ce type était détestable et pourtant déjà acquis à mon estime. Lui aussi, n’avait pas accepté.


"Ha ha ha… Attrapez le."

Et ils le saisirent, empoignant sans vergogne ses ailes de cuivre, arrachant les plumes comme l’or à la terre jalouse. La barman se pencha, les bras croisés sur son comptoir pour admirer de yeux satisfaits son œuvre achevée, son tableau tracé en plumes d’ébène flottant dans l’air alcoolisé et flaques ambrées, rivières teintées de sang sur le bois défraîchi. J’observai, le divin soumis à l’humain. Les « clients » se saisissaient des affaires de l’archange tandis que d’autres le tiraient.
Je regardai Deimos tranquillement somnolent sur le banc de coin où je me prélassais, ma cape rongée de mites couvrant mes ailes comme en une voûte diffame, s’accordant à mes cheveux pour une voix vieillie. Après tout, je n’étais que le vieillard excentrique avec son dragonneau idiot.


* - D’ailleurs je t’ai sans doute déjà signalé que ce rôle ne m’allait pas du tout, comment peut-on me croire idiot ?! *
* - Tu veux vraiment que je te répondes ? *

Il rugit silencieusement, faisant vibrer le banc sous son abdomen ronronnant.
* - J’y vais. *

Alors je me levai, mon dos courbé et voûté, mes gants noirs couvrant mes mains trop jeunes et un voile de sable dissimulant ms traits intemporels. Je me précipitai vers le pauvre avachi et me mis à bousculer sans douceur les hommes imposants.

- Pauvres sots ! Que faîtes vous là !

Je m’approchai encore du corps, bougeant mes bras dans tous les sens, comme chassant des mouches grandeur d’hommes, rongeant la dépouille.

* Comme des charognes. *

- Pauvres fous ! Vous allez nous tuez ! Quelle idiotie vous a donc pris, pour vous attaquez à un émissaire divin, vous allez…

Et alors, le feu prit dans le verre d’un des clients, l’alcool s’embrasa instantanément. Le verre chuta, s’écrasant en une gerbe de flammes sur le planché sec et imprégné de bière, le feu se répandit. Un sourire fendit mes joues sous le voile impassible. Alors, on vit la fumée se faufiler par la fente de la porte, celle qui menait à la réserve.

- Et m…

Le barman n’en dit pas plus, sur le comptoir, les bouteilles explosèrent une à une sous la pression du feu, projetant le verre en tout sens, répandant la lave ambrée.

- Pauvres fous !

En une dernière exclamation d’horreur théâtrale, un éclair noir et rugissant fendit l’air enfumé de la salle et se précipita dehors, ouvrant la porte d’une seule poussée, je saisis corps et m’en allait, m’incarnant sauveur providentiel.

- Hey !

Tournant immédiatement dans une ruelle, je pris de l’élan, et alors m’envolai, mes ailes d’obsidienne se déployant en dehors de la cape, captant la lune complice, révélant à la lumière lunaire le bout de mon fourreau. Deimos, fatigué de tout ce cirque, s’envola plus loin devant moi, tâche noirâtre dans le ciel d’encre. J’atterris lourdement sur un toit décomposé, les briques se chevauchant, s’amassant, se mourant. Ce bâtiment était déserté et désinfecté, on avait érigés des barrières pour empêcher aux clans d’en prendre possession, mais pour ceux empruntant la voie des airs…
Je portai sur mon épaule le type inconscient jusqu’à l’escalier, descendant dans la maison (l’une des rares à posséder un toit en plate forme), marchant sur la porte démolie, je me rendis à l’une des chambres. La lune perçait à travers la toiture démolie, sa lumière rongeant les coins comme bombardés, je vis, en travers du mur lui aussi amoché, la ville s’endormir en contrebas, l’air du soir envahissant la pièce délaissée d’une douce éternité. Je lançai presque le corps inerte sur le plancher plein de poussière et m’assis sur la chaise contre la faille du mur. Cet endroit était assez pratique, personne ne se doutait qu’on avait réinvesti la maison qui, quelques années au par avant, avait été victime des flammes. Je jetai un coup d’œil à la forme floue dans l’obscurité de l’ange. Je me demandai ce que je pourrais en faire, à la limite le laisser là, et puis partir, mais je savais qu’il n’aimerait pas. Ne pas pouvoir rendre deux trois compte à son sauveur l’énerverai peut–être, ce n’était pas la peine de déserter à cause de lui, et après tout, j'aimais bien cet endroit. Je m’installai confortablement, attendant qu’il se réveille. Peut être, avait-il au moins quelques informations intéressantes, la suite pouvait se montrer intéressante, il n'était sans doute pas enfant de cœur.
Du coin de l’œil, je vis Deimos se poser roi dans le coin du mur démoli, la lune frappait avec un irréalisme époustouflant sur ses écailles mat, avalant la lumière au lieu de la refléter, ses yeux de sang somnolents doucement, me prévenant aussi, que le feu peut aussi brûler, l'incendier.

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Malïena
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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptyMar 26 Fév - 4:03

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Aziral Carter
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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptyMar 26 Fév - 11:05

Aziral n'avait pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit . Le liquide avait fait effet dans les secondes après qu'il est touché le bout des lèvres de l'ange déchu . Il était ensuite tombé en arrière comme si toute sa force venait de le quitter . Des voix étrangères s'étaient levées de toute part ricanant de fierté ou criant de peur . Des mains ensuite l'empoignèrent bien plus qu'un seul homme , arrachant sans vergogne ses quelques affaires . Heureusement il gardait le plus précieux bien caché , ces idiots ne le trouverait pas . Puis une chaleur indescriptible l'avait envahit . Plusieurs larmes , sensations chaudes aux gouts de sel , s'étaient écoulées sur toute la longueur de son visage à cause de la fumée qui envahissait les lieux . Aziral s'était alors sentit attrapé puis la chaleur le quitta . Il volait sans même battre des ailes , la puissance du vent lui levés les cheveux dans les aires . Le froid lui fit presque reprendre ses esprits mais le poison était trop fort . Tout à coup , Aziral se sentit de nouveau au sol ou en tout cas posé . Des bruits retentirent , tel un éboulement de pierre sur le sol , et la sensation de l'aire s'envola . Il ne bougeait plus , cela était incontestable mais où était il ? L'ange s'efforça de bouger et au bout de quelques minutes de mouvements presque invisibles , il réussit à ouvrir les yeux non sans difficultés . Il se trouvé dans une vieille demeure abandonné , enfin c'est ce qu'il pensait . La poussière entrait dans ses narines à mesure qu'il inspirait . Aziral ne pouvait pas voir l'homme ou la femme qui se trouvait à ses cotés . Il entendit alors une sorte de ronflement animal à quelques centimètres de lui . L'ange n'avait jamais entendu un son pareil . Le poison perdait son pouvoir et Aziral put enfin bouger normalement . Il s'étira et se tourna regardant son hôte . Il n'en revenit pas , un ange déchu ! Cela faisait près de 200 ans qu'il n'en avait pas aperçu un seul ! Mais celui qui se tenait devant lui était jeune , presque trop ! Il ne devait même pas avoir dépassé la centaine . Leurs visages paraissait avoir le même age , mais les anges ne vieillissait pas . Aziral hésita pendant quelques secondes mais se retint . Cette ange ne lui avait rien fait , il n'avait aucun raison de l'attaquer . Le bruit animal de tout à l'heure était en fait un espèce de reptile munis d'ailes mais l'ange déchu aux ailes de cuivres éprouvait un certain dégout pour toutes les créatures à écailles . Les deux frère de race n'eurent même pas le temps de se toucher mot qu'une jeune fille à l'allure magique et aux ailes de libellule entra en trombe par le haut , laissant un trous énorme dans la toiture . L'autre ange fut alors surprit de voire quelqu'un ici . La fée paraissait apeuré et elle portait dans ses bras une panthère . Des hurlements et des bruits de percussions contre quelque chose de métallique éclatèrent . Aziral ne sut que faire .

" Heu ... Bonjour vous deux . Qu'est ce qui se passe ici et surtout que fais-je ici ?! "
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Malïena
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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptyVen 29 Fév - 14:12

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Aziral Carter
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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptyDim 9 Mar - 12:27

Aziral semblait troubler . Tout d'abord pourquoi avait-il était empoisonné ? Et puis cet ange déchu qui l'avait sauvé , mais pour quelles raisons ? Et maintenant cette jeune fée , à la beauté envoutante , qui apparaissait sortant de nul part . Il se demanda pendant un instant si il ne rêvait pas mais apparemment tout cela avait l'aire étrangement mais surement réel . L'ange aux ailes de cuivre reprit ses esprit avant d'accepter la main que tendait vers lui la fée . Il lui répondit alors sur un ton monocorde , comme si les effets du poison ne s'étaient pas entièrement dissipé .

- Merci , je vais mieux .

Un sourire apparut alors sur son visage . Mais qu'il était bête ! L'occasion rêvée se présentait devant lui , et il ne l'avait même pas remarqué . Il attendait cela depuis maintenant 40 ans . Sa soif de tuer serait bientôt étanchée . La panthère de la jeune fée le regardait d'un aire vraiment méfiant et sauvage , comme si elle se doutait de quelque chose . Mais Aziral était sur que même elle finirait par tomber dans son piège . Pour l'instant il fallait jouer la carte du grand malade qui souffre en silence et tout marcherait comme sur des roulettes . Il fit alors semblant de tomber et s'accrocha à l'épaule de la fée , oubliant l'autre ange déchu a ses cotés . Il fallait commencer par elle même si son semblable de race avait l'aire perspicace . La panthère allait surement être la moins facile à embobiné , même comme il le pensait plus tôt l'ange déchu serait un ennemi digne de ce nom . La fée le rattrapa doucement . Tout a coup un énorme choc retentit et une dizaine d'hommes entrèrent en trombe dans la maison abandonné . La jeune fille aux ailes de libellule eu l'aire surprise qu'ils aient réussi à la retrouvé ici et elle s'exclama qu'il fallait la suivre . Aziral lui dit alors :

- Je ne pense pas être en état de courir très longtemps , et de me battre encore moins . Je vais me caché ici , partaient . Je vous retrouverez ensuite . Allez y laissez moi .

Ses deux camarades n'avaient pas l'aire d'être près à le laisser , mais l'ange déchu insista et ses deux camarades partirent plus loin . Aziral les épia et quand il ne purent plus le voir , reprit sa position normal . Incapable de se battre , lui ? Jamais ! Trois hommes le virent alors et s'avancèrent vers lui pendant que le reste poursuivaient la fée et l'autre ange . Il fit apparaitre un sourire carnassiers sur ses lèvres et les hommes sortirent alors leurs épées . Aziral n'aimait pas les hommes , ils étaient trop faciles à abattre . Et puis pourquoi le menaçaient - il de leurs lames alors que l'ange n'avait rien fait ? Enfin pour l'instant ... Ils allaient payer . L'ange déchu se concentra et s'exclama :

- C'est trop tard pour partir . Vous êtes tous les trois des hommes morts !


A ce moment précis , la salle devint noir , d'un noire obscur d'où aucune lumière ne sortait . On ne voyait plus rien . Les hommes effectuaient d'étrange moulinés des bras pour essayer de toucher quelque chose . Alors deux lames apparurent dans les ténèbres . Une de couleur rouge très foncé et l'autre jaune claire créés grâce à la lumière absorbé . Les trois humains prirent alors leurs arcs et se mirent à tirer à l'aveugle vers les deux lames . Une seul flèche réussit à s'en approcher mais elle fut déviée facilement . Les deux lames s'abattirent alors sur l'homme dont la flèche avait était dévier . Il cria alors puis disparut dans l'ombre . Les deux hommes restant étaient apeuré . L'un trébucha sur un objet sur le sol et se retrouva à terre . Les lames de lumières le transpercèrent dans un hurlement de terreur . Il n'en restait plus qu'un . La lumière revenu alors . L'humain regarda d'un regard tremblant l'ange déchu aux deux lames sur le poignets qui commençaient à disparaitre , du sang tachait ses ailes de cuivre, et le sourire sadique était resté le même . L'homme se mit alors à courir vers la brèche qu'il avait ouvert quelque minutes avant mais Aziral fut plus rapide et créa une sorte de muraille couleur noire qui venait d'apparaitre . L'humain frappa contre le mur pour essayer de s'enfuir mais rien n'y fit . L'ange déchu sorti alors une petite arbalète et fit apparaitre une flèche de lumière qu'il décocha à une vitesse fulgurante . Elle se planta dans la tête , au milieu de ses deux yeux , de l'homme qui tomba sur le sol , mort . L'ange se mit à murmurait doucement :

- Bientôt se sera votre tour et vous allez souffrir .

Il fit disparaitre les corps dans une bulle d'ombre puis se cacha derrière un vieux jarre abandonné avant d'essuyer le sang qui avait giclé sur ses ailes .
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Malïena
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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptyDim 9 Mar - 18:37

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Nero Meian'Ensis
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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptyMer 12 Mar - 19:13

* Salopard ! *

Simple comme la flèche qui transperce le voile, comme cette main qui s’était offerte sans raison ni sanction, comme tout cela, cet être était abjecte !
Je posai un pied sur le reste de mur délabré, et me penchant dans la nuit soudain glacée, aperçus un éclat d’ébène en contrebas, s’écrasant sous ma botte puis disparaissant dans l’obscurité de la bâtisse.
Ces yeux là… cette soif incommensurable de la chair libérant en un torrent d’intolérable, le sang qui dégouline s’envole comme s’extrait le phénix écarlate de la lave rougeoyante. Cet écho d’horreur, cette tension inadmissible qui fait vrombir le corps au rythme d’un cœur qui s’éteint. Oui, c’était cela, comme cette main hérissée d’aiguilles corrélées de poison qui enlaçait avec une douceur infecte la main dérisoire et féerique.
Une corde qui étreint le cou, une flèche d’infamie qui fend le voile de l’illusion.
Je tournai mes yeux vers eux, les deux souriants doucement, la fille penchée semblant de grâce et de délicatesse mis en sursis sous le regard détestable d’un ange qui vit ses ailes se ternir, se rouiller, sous les gouttes d’écarlate, un néant empli de sang. Ses ailes à lui n’étaient pas vouer à la sobriété puissante, du noir qui entache puis marque, les sienne étaient vouées aux flammes éthérées d’un enfer sanglant.


* Pourriture et vermine ! Déchet à la face du monde, étouffe-toi dans ce sang qui te sacre roi de mort et martyr à la croix, un jour tes épines qui enlacent puis tuent, couronneront ton front d’une gloire sainte envers Lucifer. *

* - Deimos ! *


Il fendit l’air statique de la pièce écroulée, et me rejoignant à l’orée de la liberté, serra ses griffes à la brique effondrée, comme signal au vacarme du métal qui s’entrechoque dans un illusoire de justice, ne semant que mort et discorde dans ces lames huilées. La porte se défonça en un nuage de poussière et de débris, et les silhouettes condamnées se glissèrent avec tumulte dans les rayons de la lune. A terre les deux tournèrent la tête, les yeux de la fée reflétant le chatoiement du métal comme une lueur trop familière.

- … Allez-y… je ne suis pas en état…

Sa voix éraillée sembla vouloir écailler l’émail de mes dents, serrées, à tel point que j’en entendais ma mâchoire en grincer. Je saisis la lanière de cuir qui pendouillait au bas de mon fourreau, que je tenais dans mon dos, et bouclait le baudrier sur ma poitrine, retrouvant le poids habituel de l’arme entre mes ailes. Quelle plaie ! Cette histoire me faisait rire d’ironie. Que ne puis-je contre le mal qui émane de mes mains !
Un sourire, brèche dans les flammes de mes traits, insulte silencieuse à la nuit qui m’appelait. Je me tournai vers la fée.


- Viens !

Tumulte, bruits et fouillis, chaos de métal noir dans la lune inquisitrice.
Elle m’écoute au moins ?!

- Viens !

Elle détourna la tête, pressée par l’archange qui la poussait presque vers moi, un sourire affable criant d’humilité collé à sa face dégoulinante d’un sang millénaire.
J’attrapai le bras de la fée et la projetai presque au dehors.
Jetant un regard en coin avant de m’envoler, j’aperçus, cette trace de velours dans l’archaïque de la salle, à travers les bruits et l’agitation, persistait cette trace de velours, grâce et véhémence dans cette posture noble et violente à l’excès.
Je soupirais, que de soupirs avant la chute, avant le sang qui se déverse…


* Je suis ignoble ! *

Et me retenant de m’envoler, mes dents grinçant plus encore, je me tins en équilibre sur la brèche. Une métaphore digne de ce nom !

* - Deimos, reste avec la panthère. *
* - Hors de question, c’est génétique. Animal à écailles + bête à fourrure = gros problème. *
* - Oui mais toi, tu n’es PAS un animal à écaille, mais un dragonneau. *
* - J’AI des écailles. *
* - C’est ça, on te croit. *
* - T’es… *
* - Ignoble… je sais. *


Sur un rire léger, je pris élan et m’enfonçai dans la nuit.

- Bon sang où es-tu …

Qui a dit que les fées avaient de petites jambes ? Je m’arrêtai en vol fixe et essayai d’écorcher le rideau de la nuit avec mes sourcils froncés. Je cherchai, la logique de la situation, la tactique adaptée, l’illumination du stratège restreint à l’improvisation. Mais là n’était point de bataille, ni ennemi colossal ni plans de terrains, cette nuit tout n’était que noir, et encore, je devais m’en sortir sans renfort, sans cartes.

* Tss… Comme si le bon magicien n’avait qu’un seul jeu dans sa manche ! *

La priorité, c’était la fille.
Je fonçai en piquet dans les rues désertes et volai en rase motte durant un moment avant de redresser pour venir me percher sur le bord d’un toit, culminant le quartier. Pas très loin se dressait la vieille bâtisse et aux alentours, les méandres impénétrables des rues emmêlées et empêtrées. Je mis mes doigts dans ma bouche, hésitai un instant, puis sifflai, de toute ma force, un long sifflement. Rien ne me répondis, mais quelque part, j’entendis plus fort qu’une réponse, un appel, un cri d’indignation et de résistance. Je courus à toute vitesse sur le toit et repris mon envol dans la nuit, faisant voler les tuiles dans mon sillage.

- Laissez-moi !!!! Laissez-moi ! …

Une silhouette énorme s’enlisait dans les bras de la fée qui se démenait pour résister à l’agresseur, se fondant dans la pierre du sol, comme une peinture affreuse sur fond de lune.

- Inflammation.

Une boule de feu partit de ma main tendue, et décolla à une vitesse vertigineuse vers la forme floue, illuminant les murs couverts d’humidité de la ruelle, passant comme une étoile, filant le long des tuiles. Je sentis le feu me projeter en arrière mais ma vitesse m’empêcha de me cracher et me fis même ralentir à l’approche de l’agresseur. J’atterris en trombes et attrapai la fée tout en projetant un coup de pied mémorable au colosse calciné et vacillant. La fée aussi avait l’air de sortir d’un four, mais peu importe. J’essayai de l’entraîner vers le haut, mais, quand mes ailes se déplièrent, l’une d’elle racla contre un mur, alors que j’avais déjà quitté le sol. Quelle poisse !
Me roulant en boule autour d’elle, on fit atterrissage forcé sur la pierre rugueuse et je sentis ma mitaine partir en lambeau sur ma peau mutilée. Quand vînt en fin l’accalmie, je me levai dégainant mon épée, je me plaçai devant elle.


- Tout va bien ?

Je posai mon épée sur mon épaule, ma main gauche au premier plan, une lave invisible prête à l’éruption entre mes doigts ardents.

- Je pense que tout ce que tu récolteras de cette soirée sera quelques bleus légèrement grésillant, reste tranquille.

Un léger sourire flirta avec mes lèvres tandis que je lui jetai un bref regard.

[HJ : Encore dsl pour le retard Laughing navré , le post est un peu brouillon même si c'est tenable
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Malïena
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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptyJeu 13 Mar - 2:05

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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptyDim 16 Mar - 15:04

- Merci…
Simple et sobre, avec toute cette retenue qui caractérise les grandes femmes, avec ce sourire qui tuerai de grands hommes. Ah, mais qu’elle était belle ! Que la lune lui allait bien, que la nuit l’étreignait avec force, comme une parure d’ébène et d’obsidienne, ses cheveux de cuivres comme le pêché, ondulant dans les caresses du soir. J’en aurai poussé un léger sifflement.
- Tss…
Je me retournai, mais déjà il fonçait. L’agresseur colossal fou, ivre de cet air d’éternité, de cette puissance impénétrable qu’autorise le couvert du soir, oui, fou ! Injure à ma nature ! Penses-tu, être d’ignominie, pouvoir me toucher, de tes mains infectes, viens, que je te montre, l’innommable !
Je sentis la chaleur hanter mes yeux de fantômes incandescents, la lave dévalant mon bras jusqu’à mes doigts brûlants. Ces vagues qui s’entassent jusqu’au raz de marée, inaltérables d’un granit de turquoise et de lames d’écumes, jusqu’à exploser à l’orée de la terre souillée, c’est ainsi, que gémit la lave dans mon corps damné, seule elle, implose, peut écorcher le basalte du dedans.
Et alors que les flammes, signe de détresse et de déchéance, explosaient au creux de ma main première touchée du napalm méphistophélique, alors que le monde était sur le point de se renverser à l’approche d’une nouvelle vague, la vie s’écroula, s’effondrant sur ma mort possédée.
Le fil d’ébène fendit l’air chargé de sel et de cendres, scinda la réalité pour annoncer l’accalmie à la tempête qui s’annonçait au creux de mes côtes, laissant le silence et le néant inassouvi après le dernier cri, étranglé, comme le serpent de venin qui étreint la gorge soudain sèche, ardente !
Tué par le serpent vicieux, le géant s’écroula, de sa grandeur usurpée, il vit la terre des yeux d’une fourmi avant de la voir d’en dessous, des yeux d’un démon.
Vraiment, la flamme soudain mouchée, de laissait qu’âcre dans l’air. Je crus sentir, la pourriture émaner de mes mains infâmes. Comme une secousse, un tremblement de la terre, indignation du monde précautionneux qui semble se pencher sur ma silhouette insignifiante et braquer sa bienveillance détestable au dessus de mes cheveux trop blanc. Oui ! J’ai l’arrogance de le dire, le monde se penche sur moi ! Mais c’est ainsi que je l’ai senti, une secousse haïssable, un sourire narquois qui me domina, alors que je sentis un vide immonde happer mes entrailles, là où se logeait l’essence de mes flammes. Et, et, mais ! Où était donc le vin qui remplissait ma pense carbonisée ?! La drogue, poudre d’écarlate, eau contre-bénite, vermeil outrageant qui emplissait mes yeux inconscients d’un épanouissement ignoble. Et bien, où était donc le sang !
Le monde, sans vagues, me noya soudain, m’absorba en une victoire mémorable et incontestable, de ce fait infâmante. Dégoût et répulsion ! Mais peut-on se haïr quand il s’agit d’aimer la vie ?!

* Je suis… *
C’est un voile qui s’abat, une lame qui coulisse sur la gorge pâle… Le rideau qui se clôt sur la scène finale, un rideau pourpre de sang…
* Exécrable.*
Vacillant et pantelant, encore de ce vide monumental et de ce savoir trop grand, mes traits creusés se liquéfiant, des larmes de feu corrodant mon visage d’une fatalité infinie, aujourd’hui l’heure de la tragédie, entendez vous comme l’heure est grave, l’entendez vous ?...
… J’avançai mes jambes se dérobant au poids infâmant qu’elles avaient à porter, avançant vers la lune riante et victorieuse, vers la flaque de jouvence qui s’étalait peu à peu sur la pierre à jamais souillée. Dans mon pèlerinage entaché, je sentis une douleur agaçante, une écorchure dans mon corps extérieur, mes ailes. L’horreur me submergea, le ciel s’étiola en étoiles sur mon esprit éclaté et je voulus crier au désarroi et à l’inique, crier de mes poumons emplis de déluges et de débris, de cendre amère et d’infamie ! J’en ris de folie, écorchant l’air astreint d’oppression, déjà, déjà, les gouttes poisseuses tombaient, ploc ploc, sur la pierre définitivement couverte d’un destin funèbre, déjà, le sang se faufilait entre mes membres noirs et mes plumes, se fondant avec délice dans les ténèbres touchées. Là où l’aile était égratignée, se déversait les prémices de ma fin ! Une rouille incurable et éternelle commençait déjà à ronger l’acier déshonoré, feu différent, éthéré dans un enfer condamnable et condamné.

* Comme lui, comme lui, je suis abject ! Un être abject ! *
Je plantai avec une rage indescriptible, un cri fait discorde, ma lame dans le sang conquérant, la pointe créant l’étincelle qui enflammera ma propre mèche, filant jusqu’à mon propre apocalypse.
- Zut…
Et Deimos qui n’était pas là ! Abject et faible ! Oui ! J’ai besoin de lui, de la terreur dont il porte le nom, de ces yeux de sang qui semble drainer celui qui arrosent mon feu destructeur, de ces écailles qui absorbent la lumière dont je ne veux plus, qui m’insupporte tant je lui fais honte, de l’éclat de mes ténèbres !
Que de savoir, que de souffle il me manque pour ne pas asphyxier dans l’air chargé de ces cendres qui m’étouffent, m’enlisent doucement dans une montagne balayé par un vent iodé. Que le monde est absurde, que je suis désolant de misère !
Je retiens des larmes d’ironie sanglante et me penchai, un sourire insultant, non, réellement outrageant même, vers le cadavre, le retournant, fouillant ses poches. Rapiat, charogne, bon dieu que de noms qui me viennent alors que je fouille de mes mains à jamais bannies de l’église les poches quasi vides d’un homme dont le sang m’entache et me manque ! Si cruellement….
Me relevant avec une bourse et le poignard, je retournai vers la fille, espérant mes yeux luisants et mes traits faits de saillies et de creux, blêmes et émaciés ne jurant pas trop avec mes lèvres plissées, cabrées en un simulacre d’amertume. Il n’y a même plus lieu d’amertume, les cendres ne sont plus que rances, même plus amères…

- Tiens, et oui, la mort est aussi odieuse que celui qui la porte, nul d’absolution, sache le pour celui qui a tué, juste le goût âpre de la justice, et l’odeur imprimée du sang dans les mains pour toujours souillées. Lève-toi, et viens admirer ce que cela fait, d’être du Bien.
Avais-je vraiment besoin de mettre une majuscule ?
Lui fourrant dans la main le poignard, je balançai à ses pieds la bourse, inutile, et lui attrapai l’avant bras, la levant doucement. Douceur ?! Mes mains étaient aussi couvertes d’épines que celui à qui elle l’avait offerte la sienne, quelques minutes plus tôt.

* Dérision ! *
Je suis si peu, oui, c’était la phrase. Que puis-je, contre le mal qui émane de mes mains !
Essayant de capter son regard logé dans ses yeux resplendissants, je serrai légèrement ma prise pour apaiser ses tremblements. Je ris tout haut, marchant à vive allure pour quitter au plus vite la ruelle.

- Nul de faiblesse non plus pour celui qui la craint ! Qui craint de la porter plus encore, tiens toi fière devant le cadavre sur lequel tu trembles ! Savoure l’humanité qui te laisse si pantelante !
J’en ris un peu plus, réellement euphorique devant une trace d’art et d’irréel qui balafraient la nuit noire où je m’étais si gaiement plongé.
Je sentis l’air envahir mes poumons obstrués rien qu’en quittant le passage, j’imaginai, un sourire aux lèvres, celui qui m’envahiraient quand le ciel m’accueillerait.

- Tu peux voler ? J’espère sinon nous allons avoir un problème, il faut quitter le coin, l’autre archange va nous rattraper, ce type est dangereux, plus, effroyable. Partons.
Je me tournai vers elle, tout en continuant à marcher, un détail venait de me revenir, et pas des moindres.
- Ta panthère, tu l’as laissée avec l’autre non ? Tu voulais le retrouver après. Tss… J’ai laissé le dragonneau avec lui, j’espère que Deimos convaincra ta panthère de laisser tomber l’ange, et d’aller se cacher quelque part, quand ils seront au calme il me contactera… j’espère.
Tournant une dernière fois au coin d’une rue anonyme, je pris appui, la regardai brièvement, captant l’éclat de ses yeux sur son visage inaltéré, admirant plus que veillant.
- Allons-y, s’il y a un problème accroche-toi à moi.
Nous slalomions, dans les ruelles, au ras du sol, évitant les gens et leur regard intrus, fonçant entre les murs complices. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait un tel exercice, et le monde me parut, meilleur, flou tout simplement. Il suffisait de fermer les yeux.
- On monte !
Et je montai, piquant vers les étoiles et leur éclat passé. Quand on arriva largement au dessus de la ville, je sentis véritablement le froid des hauteurs, mais cela était bénéfique, notre course aérienne échaudait plus qu’autre chose. Et par la même occasion, je pris conscience de la montagne tout simplement. Des souvenirs, simples réminiscences de mon enfance me vinrent, des formes torturées, tourmentées presque, des senteurs opaques et de couleurs âcres. Non je ne me suis pas trompé de mot, c’est bien l’impression que me laisse ce château aux frontières de la mer et du ciel, de la terre aussi.
Stagnant, on alla rejoindre le bois à l’orée des maisons, sa lisière dépassée, on se posa.

- Ne reste plus qu’à attendre…
Mais déjà je sentais que les choses ne se contenteraient pas d’attendre, les évènements n’attendent pas les gens. Deimos n’allait pas réussir à convaincre l’animal. Et si oui ? Et si oui bon sang, se pourrait-il que les choses se terminent si bien ? Non, il nous rattrapera, là, ici, le sang peut-être allait être de nouveau versé.
Je dus me mordre la langue, pour m’empêcher d’en trembler. Ou d’en frémir ?


[HJ : Alors LA ce n'est pas du brouillon ! Cool ]
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Malïena
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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptyDim 16 Mar - 21:30

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MessageSujet: Re: Poison ...   Poison ... EmptySam 22 Mar - 1:42

Et les feuilles gémissent et complotent, au dessus de nos têtes bannies, ourdissent les complots les plus vils sur nos êtres suspendus. Je vois, nos corps qui se balancent sur la potence des Évènements ! Savez-vous… Ceux qui poussent, puis trahissent ? Acculent à la lutte, et rejettent dans l’oubli. Eux qui m’assourdissent, me haïssent ! La violence, brutalité et cruauté ! Marche sur mes pieds, enlisent mes jambes, pétrifient mes membres d’une tension inacceptable, que de haine, ô que cette nuit m’adore et que je m’exècre !
Mes jointures se contractaient puis se déliaient, roulaient en un ballet incessant, écorchant âprement mes paumes moites, le sang déjà sec asséchait ma peau, mon corps vibrait au rythme des feuilles qui se balancent avec morgue dans la brise messagère. Est-ce donc cela, l’attente ? Le présage, l’odeur âcre de la bataille qui s’approche ? …

- Ton nom ?
La lumière, nuancée d’un blanc pâle, dissout et railleur, se mêlant aux verts de la forêt, se réverbérant sur le brun posé de l’écorce torturée… Lumière, absolution et contraste ! Tout est dans la lumière, de la plus infime particule de poussière, jusqu’à la destruction la plus complète, la lumière éclaire et aveugle ! Terrasse… le noir infini.
Je levai les yeux vers les trouées du feuillage, vers les étoiles indiscrètes, vers la lune, qui s’incarne lumière, de mon monde désolé !

* La lumière, révèle tout… *
Mes yeux, comme une accusation sourde, sous entendue sous l’iris inexprimée, s’abaissèrent, sur la silhouette infime si près, murmurant le destin entre ses lèvres qui l’écrasaient avec tant de verve. Ainsi tu ne sens rien de bon ? Moi je sens ton parfum de pin et de rosée, l’amertume de la pluie sur la verdure persistante et persiflant, sous mes pieds où rampent déjà les descendant du serpent d’Eden, où se traînent à moi la genèse de la trahison !
Quoi, mais, et, comment ?
Oui ! Je vois déjà tes regards calculateurs, ta voix envoûtante, tes œillades dérangeantes, je discerne la mesquinerie, dans la lumière lunaire, je te révèle au juge universel. J’abats comme je résonne, sans retenue ! SANS RETENUE ! …
Je portai ma main à ma figure dépourvue d’humanité, cachant, dissimulant, reniant ! Soulignant au creux de ma paume brûlante les yeux clos sur un monde trompeur, caressant du bout des doigts le squelette méconnus et le secret tu. Mes yeux, si secs ! Comme ma peau pourtant ardente, consumant sans vergogne le vide au-dedans, est froide ! Que dire, que retenir, qu’absoudre ? Les notions me perdent, que faire de l’autorité que l’on rejette, qu’ai-je à faire de ces lois qui m’étreignent, qui me décernent être de déraison ?! Qu’ai-je à faire de ma folie, quand le monde est lui-même fou ! Qu'ai je à faire de mon délire ?!
Mon visage obscène, baissé vers la terre indifférente, logeant dans ma main masque de fortune, je sentis la lumière, me révéler…
Me redressant, je me mis à marcher en silence sur la mousse, tournant dans l’espace restreint qui s’était vu notre abris, taisant, et tuant mes mains prises de spasmes inavouables…
Je lui tournais le dos, préférant ses yeux voilés à ma face, protégeant jalousement mes secrets offenses :

- Que faisais-tu ici ?
Je marchai d’autant plus silencieusement, agité, fustigé et affligé. Que voit-elle ? Comprend-elle mes peurs et mes faiblesses ? Aurait-elle déjà vu mes tremblements détestables, sait-elle seulement penser ? Réfléchir, comploter…
Un bruit soudain, qui me fait me retourner en sursaut, les feuilles qui murmurent sans retenue, le vent qui charrie l’odeur rance des cendres… Aurais-je rêvé ? L’ait s’engouffre maintenant de façon saccadée dans mes poumons prudents, le monde se fige dans mon analyse chétive. Dieu, que suis-je devenu ? Ma marche se boucle, et je suis revenu à cet arbre où j’avais saisi l’éclat de la lune, quelques pensées plus tôt. Comme une révolution complète, un cercle sans fin, un cycle fait rejet et acception, ma vie a tourné en rond, comme moi dans mon corps, comme mes vices dans ma tête engourdie. Soudain les couleurs redeviennent claires, le temps se défige et les sons obscurs m’emplissent de nouveau. Soudain je réalise, l’ampleur de ma folie, je caresse de nouveau, les courbes de mon mal…
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