Présages divins...

Sylan pénétra dans le temple, celui-ci, nouvellemnt construit, l'ancien étant tombé en disgrâce, brillait et donnait une infinie sensation de protection. Sylan vit le temple de Moon-Sah, soeur d'Istigin et déesse de la lune, de la nuit de l'amour, et de la passion charnelle ansi que la guerre, se dressait fierement, sa flèche de diamant répendant mille lueurs resplendissait au soleil. L'écho de ses pas sur le sol pavé de jade et de marbre blanc, se répercuta, il continua à avancer, doucement, priant... Des prêtres le saluèrent d'une révérence, l'empereur leur répondit d'une inclinaison de la tête. La Grande cérémonie allait commencer, c'est en ce jour béni qu'Istigin et Monn-Sah quitent le royaume des esprits et du Commencement pour venir en terre ange, Ventir-Stena et Lastaran...

-Oy Ô Istigin!

Sylan arriva devant la grande et magnifique statue du dieu, en effet, Moon-Sah ne vient que la nuit. Sylan s'avança étant empereur c'était de son devoir d'ouvrir le chemin au dieu... Il se regarda dans l'eau cristallinne du bassin entourant la statue, il prit son inspiration et retira petit à petit tout ses vêtements, un prêtre lui tendit un "losmah" une sorte de jupe masculine, réglementaire pour se présenter décemment au dieu. Ce fut le seul habit qu'il porta pendant se moment, il plongea ses pieds dans l'eau fraîche du bassin bu s'avança jusquç ce que l'eau atteigne ses mollets et trempe le losmah. Brusquement il tomba à genou, l'eau à la taille, et psalmodia des prières. Seul une personne de grande beauté et à l'âme pure pouvait se présenter pour aider le dieu à parvenir sur le monde, car une personne laide ou impur comme, selon les anges, les humains, ne pouvait subir une telle pression et puissance, évidemment il faut une personne puissante et forte, et... l'empereur correspond à ces critères ainsi que le ou la grand(e) Prêtre(sse). les paroles résonnèrent, les yeux de la statue s'illuminèrent, les muscles de Sylan étaient tendus à l'extrême, même lui peinait à contrôler cette puissance.

-Oy Ô Istigin! Oy Ô Istigin! Oy Ô Istigin. Mesta tal luxia en solm closmir! (répens ta lumière en cette terre).

La statue s'ébranla, et le dieu jaillit, immense, puissant, magnifique, terrifiant aussi... Istigin vint...

(J'adore le "à suivre, dodo maintenant" J'éditerai quand t'aura fini xD)

Almarane sa tenait assise derrière un pillier. Sa fine silhoutte était parfaitement masquée. Même si elle ne devait pas se faire remarquer, la curiosité de la jeune femme dépassa sa prudence: elle jeta un rapide coup d'oeil lorqu'elle entendit des bruits de pas. L'elfe vit alors l'Empereur, Sylan Estark, s'avancer dignement vers l'imposante statue d'Istigin, qui reyonnait de mille feux ce jour là. L'Ange de Lumière, arrivé devant Istigin, observa l'eau, puis se déshabilla pour enfiler un losmah.
Almarane détourna aussitôt les yeux, ses joues rouges vif [édit Drak : je m'en doute, il est moche l'empereur tout nu !!]. Après un bon moment, elle recommença à observer.
L'Empereur semblait mal en point: muscles tendus et tremblant, il arriva pourtant à murmurer une phrase que l'Elfe ne parvint pas à entendre? Soudain, juste après cette phrase, elle vit, les yeux écarquillé, Istigin!...

Sylan inclina la tête, ses cheveux tombèrent sur son nez, le dieu s'étira et rit, un rire franc et fort. Le dieu était magnifique, ses habits, de amples bandes de tissus noires resplendissaient. Ses longs cheveux argentés brillaient d'un éclat mystique, à sa taille pendait une splendide lame, la garde l'épée était sertie d'un saphir. Sylan le regarda et lui chuchota trois mots... Pitié, aidez-moi...

-Merci honorables anges, merci. Comme vous le savez, c'est aujourd'hui que vous pourrez m'adresser vos doléances et autres désirs... je les exhaucerais... sauf si, biensûr, ces désirs sont à des fins malsaines...

*Grand Istigin...*
*Sylan... que puis-je donc faire pour toi?*
*Un fléau s'est abbatu, le fléau de Clostor, la forêt de Margalsh n'a pas perdue ses pouvoirs d'antans, les mastones (hopitaux) son pleins d'affligés, le peuple ne pourra éternellement se droguer au café...*
*Bien...*

Le dieu prit son inspiration, tandis le bras, puis émit un son grave, émouvant, comme un chant d'oiseau mystique. Une pierre rose apparut dans sa main, un éclair traversa la salle et la frappa, trois fois en son sommets et quatres fois en son centre, la pierre disparut alors...

*Le fléau est désormais dans cette pierre, ta quête sera de la trouver et de la détruire... est-ce donc tout? Ne veux-tu rien de... personnel?*
*Si... je vous en prie, dîtes moi où est mon père...*
*Sylan... ton père n'est pas mort certes mais... il est à Hirnansakal, à Larnastan...*
*Larnastan?... Très bien j'irais, j'irais le chercher, le sauver des Rastines.*
*Mais Sylan, qui s'occupera de l'empire?... Ah Laurenne*
*Oui ma dernière supplique est, veillez sur elle, je vous en supplie...*
*Que ton âme et ton coeur soient appaisés, rien ne lui arrivera...*

Sylan soupira, ses muscles se relachèrent il se tourna s'appretant à sortir de l'eau quand il aperçut une silhouette légère, il fixa le visage de cette jeune femme, celle-ci rougit, Sylan se regarda et rit.
Les portes du temple s'ouvrirent brusquement et Milvast entra, son regard était troublé, il s'avança vers son maître, l'empereur Sylan Estark.

Almarane sentit le regard de l'Empereur se poser sur elle, avant d'entendre un rire. Soudain, un animal, plus précisément un serpent, entra dans la salle. Il rampa vers Sylan, tandis que la jeune femme fit une grimaça dégoutée. Les reptiles n'étaient pas vraiment ses animaux favoris. Mais ignorant tout de même se détail, l'Elfe s'avança timidement, intimidée par l'Empereur qui semblait maintenant si... Imposant!
Avançant d'une démarche légère mais décidée, Almarane arriva enfin devant l'Ange. Les rayons d'un soleil radieux couvrait la jeune femme de lumière, faisant briller sa chevelure et ses yeux émeraudes, mettant aussi en valeur son armure souple ornée de pierres précieuses. Elle sentit le serpent lui jeter un regard noir.
L'Elfe déglutit. Elle ne s'était pas vraiment "entrainée" pour ce genre de situation, où elle doit à la fois être respectueuse, où elle doit être polie... Almarane prit alors la parole, incertaine. Bien que sa voix soit hésitante (mais glaciale), son visage n'exprimait à présent aucun trouble, aucune émotion.

"Bonjour... Je voudrais savoir s'il y a un maître des Bardes. Je dois m'entraîner. Et pas seulement mes capacités de chant."

Sylan jetta un coup d'oeil à Milvast, puis tout en se séchant, après s'être incliné davant Istigin, il sourit et dit.

-Hum... je vous conseille d'aller voir l'école de Bardes, à droite de la fontaine de Skïr, vous voyez?
-Ksss, maître venez vite c'est très important...

L'empereur s'éloigna de la nouvelle venue.

*Que se passe t-il?*
*Votre mère... elle est sortie de son coma...*

Sa voix mourrut dans sa gorge, il déglutit:

-Comment va t-elle? chuchota t-il
-Venez voir pas vous même...

Sylan se rhabilla rapidement, et sortit précipitement du temple, il s'arracha du sol, et vola jusqu'au mastone où sa mère était sortie du coma. Son coeur battait la chamade, cent un ans, cent un ans qu'elle avait sombrée dans ce coma, coma de détresse, de douleur et de tristesse, il atterit, ses chevilles craquèrent violemment, il grogna, Milvast rampait pareseusement derrière lui, sa longue queue ondulant sur le sol pavé. Sylan gravit quatre à quatre les escaliers menant à la chambre cent sept, il posa sa main sur la poignée, puis il se retourna.

*Milvast, retourne au temple et conseille cette demoiselle, je serais occupé...*
*Très bien, comme tu voudras*

Sylan grimaça, il ne s'était toujours pas habitué à ce que Milvast le tutoie.

*Bon courage*

Le serpent de lumière déploya d'immenses ailes diaphanes et s'en alla.
La porte grinça, l'empereur retint sa respiration, il n'osait imaginer l'était dans lequel devait se trouver sa mère... Elle était là, allongée sur le lit, les yeux pleins de larmes, un magnifique sourire illumina son triste visage à la vue de son fils...

-Sylan... mon cher petit...
-Mère..., ne parlez pas, reposez vous...
-Depuis quand me vouvois-tu?
-Désolé... mais cela fait si longtemps...
-Je me sens las, comme sortie d'un rêve virant au cauchemar, et puis ton père me manque tellement.
-Je m'apprête à retourner à Larnastan, le chercher, le trouver et le ramener, je pars d'ici trois jours, au plus tôt demain matin...
-Mais il, il est mort!
-Non il ne l'est pas, parole d'Istigin, il est emprisonné dans la forêt de Tomwhel... imagines tu la superficie de cette forêt?
-Oui... des souvenirs... que des souvenirs... je veux t'accompagner, je viens avec toi.
-Surtout pas, tu dois te reposer, Laurenne veillera sur l'empire pendant mon absence, seul Milvast m'accompagnera. Cette tâche est périlleuse, mieux vaut être discrets.
-Viens, et parle moi de toutes ces années que j'ai... manqué

Sylan prit la main de sa mère et entreprit de lui narrer les grands évenements, tel que la guerre...

Milvast arriva devant le temple, et s'pprocha de la jeune femme, celle-ci s'paerçut avec étonnement qu'il n'avait pas d'écailles, mais une sorte de verre, pourtant souple, qui brillait et le recouvrait entièrement.

Almarane baissa ses yeux vers le serpent qui l'observait, et constata avec stupéfaction que l'animal n'était pas recouvert d'écailles, mais recouvert d'une couche de verre souple, la brillance ressemblant grandement à celle d'un diamant. Se resaisisant rapidement, elle grimaça, se sentant idiote à parler avec un serpent:

"Tu peux au moins parler?"
*Bien sûr que oui, idiote*

La voix résonnait dans la tête d'Almarane, c'était donc de la télépatie. Zut! Elle n'avait jamais songé à pratiquer de la télépatie! Se concentrant intensément, l'Elfe murmura par télépatie:

*Hum. Excuses-moi. Enfait, je ne veux pas trouver une école de Bardes. Je veux un maître.*

Pas de réponse immédiate de la part du serpent, il semblait seulement réfléchir. Et le fait que la jeune femme le tutoyait semblait le gêner.

-Ksss ksss ksss, je peux aussssi parler... oralement... et bien... un maître barde, ksss, les "oeil-noirs", cette race d'ange qui possède le pouvoir de tuer, enchanter, ou... séduire rien qu'avec leurs chants ou cris pourraient vous aider... mais actuellement ils se préparent pour l'arrivée de la déesse Moon-Sah donc... non, tsss venez avec moi, au palais impérial et nous examinerons les listes de maîtres bardes disponibles, c'est la meilleure solution d'après moi... à moins que vous ne vouliez éplucher les dossiers du domaine public mais cela serait beacoup trop long. Aller venez et suivez-moi.

Il conduit la jeune elfe à travers la ville, enfin ils atteignirent le palais impérial, il vit l'habituel regard ébahie des nouveaux visiteurs de la résidence et centre des affaires impériales, il la mena à travers maints corridor, maintes galeries jusqu'a atteindre la tour Slem, il gravirent les escaliers pendant plus de six minutes pour, enfin, trouver le bureau convoité. Milvast ouvrit la porte en enroulant sa queue autour de la poignée, puis il la tint ouverte, faisant passer la jeune femme en première, le secrétaire se leva.

-Chancelier Selkis Selvis!
-Yann Sena... maître Roj est-il libre?
-Non, enfin il est en entretien, cela ne sera pas bien long...
-Quel genre d'entretien?
-Au sujet des dégradations commises par les adeptes d'Isatakal...

Milvast se précipita vers la deuxième porte, il l'ouvrit et siffla.

-Sssortez immédiatement! Toutes affaires comprenant le nom du traître Istakal doivent être remisent au Maréchal des forces Cauchemars Réunies, donc l'empereur sous peine d'entrave à la justice, d'entrave à l'enquête d'un cauchemar, m'avez-vous compris?
-Euh ou.. oui.
-Bien, maintenant montrez tous vos dossiers conçernant les maîtres bardes à cette jeune femme...

Milvast la laissa examiner les dossiers.

****

Sylan soupira et commença la narration des longues années passées. Quand il eut fini, il regarda sa mère, et sourit doucement.

-J'ai râté maintes choses... oh comme je suis triste, m'être enfermée dans ce coma alors qu'il est en vie... j'en ai la nausée. Sylan, promet moi que lorsque tu seras à Larnastan, que tu feras attention, tu n'as pas d'héritier et Laurenne ne pourra gouverner seule... du moins pas sans une aide extérieure. Tu es jeune, vigoureux, pourquoi n'as tu pas d'héritier? Es tu donc stérile?
Sylan rit:
-Non pas stérile mais je ne préfère pas mettre la vie d'un enfant en danger, certaines personnes veulent ma mort... pas ici bien heureusement, mais... les assassins de Drak sont partout, hors de mon empire du moins.
-Alors pourquoi? Si tu ne crains rien tant que tu es ici, il n'y pas d'obstacles.
-Il faut que je fasse éxécuter ce chien d'Istakal, te rends-tu compte qu'après avoir eviscéré sa famille, il a tenté de me tuer aussi?
-Tuer un empereur? Cela ne c'est jamais vu... à quand la date de son éxécution a-t-elle été fixée?
-Pour l'instant tout est en supens mais plus pour longtemps...
-Pouvons-nous changer de sujet? Cela me répugne, comment vont tes soeu...
-Chut! Pas ici! Personne n'est au courant... leur agresseur courent encore, elles sont reparties à Larnastan, elles y sont en sécurité...
-Très bien... comment va tu faire pour aller à Larnastan?
-La tour de Cana s'est depuis régénerée... elle peut encore assurer de simples portails de téléportation.
-Humm... je vois.

La porte s'ouvrit et Laurenne apparut.

Se fait une réputation Nombre de messages : 73 Date d'inscription : 11/02/2007

Laurenne pénétra dans la chambre, elle venait d'apprendre l'idée de Sylan... des larmes coulainet sur joues. Elle ouvrit la porte à la volée et se jeta sur son futur époux.

-Sylan jure-moi que tu ne partiras pas!
-Laurenne... je suis désolé mais je suis obligé... je n'ai pas le choix.
-Mais... non je ne peux te laisser partir.
-Tu ne pourras m'empêcher de partir, que tu le veuilles ou non, je peux me résoudre à abandonner mon père, ma décision est prise.
-Sylan je t'aime, je t'aime tu m'entends? Je ne peux pas te quitter maintenant, tu n'y trouveras que la mort!
-Je ne mourrais point, n'oublie pas qui je suis, un empereur, peu d'individus peuvent égaler ma puissance... ce ne seront pas des Rastines qui me tueront, allez ne pleure pas.

Il lui sécha ses larmes puis l'embrassa, elle lui sourit et l'enlaça étroitement, puis il déposa un baiser sur la joue de sa belle-mère, et lui prit la main tout en parlant de la pluie et du beau temps, Sylan les laissa entre-elles et quitta la pièce. Il rejoignit sa chambre, il ouvrit une armoire et sortit un calice d'or, il y versa un liquide pure, scintillant, limpide, il murmurra quelques paroles puis l'eau se troubla, un crâne apparut, il fut étonné de cette révélation, il jeta un coup d'oeil à Milvast qui, revenu de sa journée avec la jeune femme, dormait paisiblement.

*Est-ce donc toi qui mourra?...*

Il lacha le calice et soupira, il ne pouvait prendre le risque de partir seul, mais il ne pouvait pas perdre Milvast non plus.

****

Laurenne sourit doucement puis chuchota:

-Je suis désolé je dois partir...
-D'accord, et n'oublie pas, sa vie peut-être en jeu...
-Ne t'inquiètes pas.

Elle partit serrant contre son sein une petite boîte en nacre...

La nuit était tombée... Sylan sortit du bain s'habilla et s'alongea sur le lit, il poussa un soupir, il regarda ses pieds nus et agita ses orteils, un petit sourire apparut sur son visage. La porte de la chambre s'ouvrit, et Laurenne arriva, habillée d'un nuisette légère. Elle se pencha sur lui et éffleura ses lèvres d'un délicat baiser. Sylan se redressa, l'attira et l'embrassa, ses baisers furent de plus en plus insistants et Laurenne s'allongea contre lui, Milvast les aperçut et sortit de la chambre, n'ayant pas envie d'assister aux ébats de ses maîtres, il vola jusqu'à le Grande Tour et s'endormit dans son nid douillet.
Laurenne respira le délicat parfum de son fiancé, et se lova contre Sylan en souriant, elle ferma les yeux et murmura...

-Je t'aime...
-Je t'aime aussi.

Il la serra, et vit des larmes sur sa poitrine, il regarda sa fiancée, d'un geste doux il lui sécha ses larmes.

-Ne pleure pas... je reviendrais.

Il ferma les yeux et savoura l'instant présent, puis s'endormit. Dans un coin de la pièce, une petite boîte en nacre blanc s'ouvrit doucement, une douce lumière s'en échappa, ainsi qu'une agréable odeur, fraîx et léger, le souffle de Moon atteignit les paupières de Sylan et les toucha sans le reveiller, un telle bénédiction était rare, et un béni de Moon était protégé contre une mort subite et les regards indiscrets. Le soleil se leva et Sylan avec lui, il s'étira, et se lava, s'habilla, il embrassa tendrement Laurenne, prit ses affaires et s'en alla, Milvast derrière lui...