Grande bataille

Face à l'horizon, Drak se trouvait sur son destrier, un groupe de mages noirs et des guerriers l'accompagnant. Il remonta son capuchon noir et observa au loin. Il aperçut une masse noire s'avançant au loin. Ils poussa un juron lorsqu'un de ces espions arriva.

Tyo : Ce sont des mercenaires, des guerriers sans pitié. Ils s'approchent. Ils sont environs cinq milles, à trois kilomètres, ça rique d'être difficile...

- Les animaux et machine de guerres, Tyo ?

- Ils ont un dragon du chaos, une cinquantaine de chevaux, et une centaine d'archers. J'ai cru aperçevoir une élite de mage, ni blancs ni noirs, et enfin une centaine d'archers.

- Beaucoup plus difficile que ce que je pensais... Ces gens là ne sont ni du Bien, ni du Neutre, ni du Mal. Ils se battent pour leur bien, et n'ont pas de rois. Ce sont des "barbares". Ils nous faut des renforts, va voir Chrysys, je n'ai aucune idée de son emplacement, attend.

Chrysys, me reçoit-tu ? Donne-moi ta localisation, et viens si tu le peux sur les plaines du Nord, la situation est assez critique. Ne t'inquiète pas si tu n'as plus de mana, j'ai une cargaison d'élixirs, pour mes mages. Aporte la maximum, le combat risque d'être difficile...

Euh... Je ne crois pas que le moment soit vraiment approprié...

C'est à dire ?

- ...Eh bien ... j'ai eu un léger problème avec mon sort de téléportation
L'appel de Drak venait juste de réveiller la souveraine, qui, malgré le froid glacial, s'était serrée contre un rocher et avait cherché à dormir pour récupérer son mana. C'était le seul moyen pour elle de partir du mont Kanzar, car bien entendu elle n'allait pas descendre à pied. Elle préférait mourir plutôt que de révéler à Drak où elle était. Chrysys ne voulait pas être déshonoré devant son "allié". La reine se leva et secoua sa cape, couverte de neige. C'était une chance pour elle d'être immortelle, si elle avait été humaine, la reine serait sûrement morte de froid. Chrysys constata qu'elle avait récupéré un peu de mana en dormant, assez pour aller rejoindre Drak et son armée.

- Mais je pense pouvoir arriver dans une dizaine de minutes. Pas moins. Bon, je vais prévenir les mages blancs, et Jerhan -mon conseiller-.

Ce n'est pas raisonnable. Je tiens à peine debout, songea la reine. Elle contacta ensuite Elawën, le chef des mages blancs.

- Ferris, téléportez vous et votre équipe sur les plaines du Nord. Tout de suite, c'est un ORDRE !

- Dame ... Nous ne sommes pas prêts ...

- Et bien tachez de l'être !!!!conclut la reine d'un ton furieux. Elle contacta ensuite Jerhan.

- Votre altesse, c'est vous ? L'opération s'est bien passée ?

- Oui. Dites au général de diriger les troupes vers les plaines du Nord. Tout de suite !

- Bien votre Altesse.

La reine était à présent prête pour la bataille. Elle n'avait pas son armure et ses armes de combat, mais elle allait faire de son mieux

- C'est bon. Nous arrivons.

Elle se téléporta ensuite vers les plaines du Nord. Elle était considérablement affaiblie, mais la reine était fière. Tout le monde à présent pourra constater la force de son armée, enfin, d'une partie.

- Merci... Je te revaudrais ça...

Il descendit de son cheval et se dirigea vers une caravane. Il ouvrit le rideau de toile et donna un flacon d'élixir eternel à Chrysys. Cette dernière le but d'un seul trait.

- Crois-tu que Svelner accepte de nous aider ? Nous ne somme pas en alliance avec lui, mais pas non plus en guerre. Je croi qu'il faudrais lui demander, la situation est assez critique.

Le ciel s'assombrit et nuage passa devant le soleil. Un éclair éclata au loin, le tonnerre tonna puissamment et une pluie torrentielle s'abbatit sur la plaine désolée.

- Il manquait plus que ça !

Il poussa un soupir désabusé, puis s'adressa à Tyo :

- Tyo, ordonne le retrait des caravannes, sous l'arbre, sonne le rassemblement et couvre toutes nos armes à feu et nos créatures craignant le froid !

Tyo : Oui, mon maître !

- Eh bien ... je pense qu'il nous aidera, vu que nous avons promis de l'aider pour son "démon".

Chrysys se sentait mieux à présent. Elle avait assez d'énergie pour combattre. Seulement, elle se rendait compte que son état était pitoyable. Ses vêtements étaient trempés à cause de son rapide passage sur le mont Kanzar. Cela serait un exploit de penser à commander des hommes vêtue ainsi ! Soudain, le bruit caractéristique d'une téléportation de groupe se fit entendre. La reine sourit.

Elawen a réussi à se joindre à nous ...

Elle s'adresssa ensuite à Drak qui avait l'air de se demander ce que tout cela signifiait.

- Mes troupes sont arrivées. Je vais aller les accueilir.

Chrysys sortit de la tente, puis elle aperçut une centaine d'hommes, montés sur des chevaux, tous prêts à combattre, au milieu de ceux-ci, un groupe de cinq individus, et un vieil homme qui portait la tenue officielle du royaume de Faolis. Chrysys fronça les sourcils en le voyant. C'était Jerhan, son conseiller.

Que fait il ici ?

Les soldats s'écartèrent pour laisser passer la souveraine, qui fusillla du regard les quelques guerriers qui posaient un oeil interrogateur sur sa tenue. Cela suffit à les tenir tranquilles. Elle se posta ensuite devant Elawen Ferris et ses mages blancs -les cinq individus-, tous du corps professoral de Vawilent. Les mages, suivis de Jerhan, firent la révérance, puis Chrysys s'adressa en personne à Elawen.

- Je suis heureuse de voir que vous avez répondu à mon appel, Sire Ferris.

- C'était mon devoir envers notre royaume, Chrysys. Nous avons croisé vos troupes qui allaient vers les plaines du Nord, c'est ainsi que nous avons proposé de les y conduire. Naturellement, nous avons pû y téléporter que la moitié. Mais, sans être impertinent, je voudrais m'entretenir tout de suite avec vous. En privé.

Chrysys se demandea ce qui lui arrivait. C'était son ami depuis au moins 20 ou 30 ans, et elle savait qu'il ne l'appelait par son prénom que quand il était énervé. De plus, l'Elfe avait parlé sur ton extrêment sec. Elle acquiesca d'un signe de tête puis elle et Elawen s'élognèrent de l'armée et de l'attroupement de tentes. Ils s'arrêterent puis ce fut le chef des mages blancs qui prit la parole. Il semblait vraiment en colère.

- Mais qu'est ce qui t'a pris Chrysys de nouer une alliance avec Drak ! Tu es devenue folle ! Tu n'est plus la femme que j'ai connu !!!!

- J'ai fait ce qui était le mieux pour mon peuple.

- Pour ton peuple oui, mais as tu pensé à tous ceux que les mercenaires de Vorlan ont tué !!! Leur âme mérite de reposer en paix !!!

- Elawen, je sais que tu déteste le Mal depuis que ta mère a été assasinée. Mon frère Akîo est mort aussi. Mais ce n'est pas une raison pour négliger la paix de mon royaume. Je suis vraiment désolée.

Chrysys avait prononcé ces paroles d'un ton glacial. Elle savait combien Elawen détestait Drak. C'était pour cela qu'il était devenu mage blanc. Ils avaient été amis, mais Elawen pouvait t-il comprendre que la haine avait disparu dans le coeur de Chrysys ? Ou au moins s'était t-elle cachée ...

- Et toi Chrysys, depuis quand est tu devenue la gentille reine toujours au service de son peuple ? Depuis quand est-tu prête à renier tes promesses ? Des promesses faites à ton ami certes, mais aussi à ton frère Akîo ? Sache que sera la dernière bataille que nous livrerons ensemble, après, je poursuivrais mes propres desseins, et si toi, Chrysys, tu n'y est pas favorable, je suis prêt à m'opposer à toi ...

Chrysys dévisagea Elawen, interloquée. Il l'avait menacé. Elawen, son meilleur ami ... Elle eut tout juste la force de répondre :

- Elawen ... nous sommes amis ... Pourquoi as tu changé brusquement ? Je n'ai jamais été contre toi !

- Oui Chrysys. Tu es contre moi désormais. La discussion est close.

Sitôt cela dit, Chrysys et Elawen revirent, sans un mot, près de l'armée. La reine affichait une mine sombre. Elle était encore trop choquée de ce que l'Elfe lui avait dit. Il avait osé la menacer, elle la reine de Faolis ! Et Chrysys n'avait pas eu la force de répliquer. Jerhan, le vieux conseiller, accourut vers Chrysys.

- Votre Altesse, votre armure ainsi que votre destrier sont ici. Veuillez me suivre.

La reine opina machinalement et suivit Jerhan. Elle remarqua que le chef des mages faisait exprès d'éviter son regard. Le coeur lourd, elle pensa :

Pourquoi ? Qu'ai-je fait ?

(Purée... T'a écris un mini-roman ! Je vais essayer de te battre)

Pendant que Chrysys était partie, Drak alla dans sa tente pour se changer et mettre son armure. Il en prit une argentée, quasi-étincelante, puis il mit des protège jambes et des protèges bras en côte de maille rembouré de cuir. L'empereur se muni d'un casque, pas trop voyant car il ne voulais pas être ridicule devant Chrysys et son armée.Il sorti aussi son sabre des ténèbres, qui était soigneusement rangé dans son coffre en bois. Il accrocha son foureau à sa ceinture et prit un bouclier aux signes de Vorlan, un lion sur un fond mi-rouge, mi-noir. Il sortit sous la pluie battante. Lorsqu'il aperçut Chrysys, qui sortait de son petit "entretien" avec Ferris. Sa mine était sombre, qui ne présageait rien de bon.

Qu'as t'il pu bien se passer ?

Jerhan s'adressa à elle est elle s'esquiva, sûrement pour prendre une armure convenable.

- Tyo, ordonne aux fantassin éclaireurs de première ligne de s'avançer vers le camp ennemi. Il s'est arrêté, c'est bientôt la nuit, il repartiront sûrement le lendemain avant l'aube. Nomme celui qui à l'air le plus silençieux et le plus intelligent chef des fantassins éclaireurs de première ligne.

Tyo : Oui, mon empereur, dois-je leur dire d'y aller tout de suite ?

- Une demi-heure le temps qu'ils se préparent... Ils sont une vigtaine c'est ça ?

- Précisément 23, sire.

- D'accord... Vas-y tout de suite !

- Oui, sire

Tyo partit vers la première ligne et s'adressa aux fantassins conçernés. Soulagé, Drak descendit de son cheval et appela son loup, qui pourrait être fort utile pour le combat.

Nytre, viens me retrouver, je suis sur les plaines du Nord, tu devrais pouvoir me trouver avec ton odorat...

Nytre : Oui, j'arrive, je suis dans les fôret d'Anenorine !

Puis il contacta des renforts de son camp.

- Larwen, c'est Drak.

Larwen était le chef des combatants. Il faisait parti de l'armée de l'Empire de Drak. C'étaient des guerriers rompu au combat, agiles comme des serpents et très doués à l'épée. Ils formaient le dixième de la population de camp du Mal. (lol chrysys si tu vois ce que je veux dire... Un indice : miette.)

- Oui, que veux tu ?

Je veux que tu apportes au moins cent de tes meilleurs guerriers, es-tu d'accord ?

- Non, impossible, pensa il d'un ton catégorique

Je peux marcher à argent, fit il pour essayer de l'amadouer..

- Euh... il hésita un moment Combien ?

Disons... Deux milles pièces d'or pur ?

Ca me va..., dit il enfin àprès cinq bonnes minutes de réfléxion

Et tout de suite, sur les plaines du Nord, apporte moi en cent. Merci...

La ligne fut coupée et Chrysys venait d'arriver, à présent habillée et prête pour le combat.

Il regarda au loin et aperçut une silhouette qui avançait à vive allure.

Nytre !

(tu m'as battu ... mais je prendrais ma revanche une prochaine fois ^^)

Chrysys avait suivi Jerhan, qui l'avait conduite à une tente que ses guerriers venaient juste de monter. Dans un coffre de bois se trouvaient son armure, faite de mythril, un métal magique couleur d'argent, une tunique de combat bleu ciel qui se portait en dessous de l'armure, sa paire de gantelets de fer et un foureau convenable pour son épée, sans oublier un écu aux couleurs de Faolis. Jerhan se retira ensuite pour laisser à la reine le temps de se vêtir. Mais elle ne pensait pas à la bataille. Seulement à Elawen.

Pourquoi m'as tu fait ça ...

Une fois prête pour le combat, elle sortit de la tente et prit Aura, sa jument noire par la bride. Jerhan vint aussitôt la voir.

- Vous m'avez l'air mal en point, Votre Altesse. Sans vous offusquer.

- Ce n'est rien. Mais que faites vous ici ? Vous avez été le conseiller du roi Alboin, et j'ai un grand respect pour vous, mais vous êtes trop âgé pour la bataille.

- Je suis venu seulement observer.

Chrysys le dévisagea un moment, puis elle aperçut Drak prêt lui aussi à combattre. Elle se demandea si elle devait l'informer de la situation avec les mages blancs. Chrysys réfléchit un instant, puis elle confia Aura au vieux conseiller, et elle se dirigea vers Drak.

- Je suis désolée si nos renforts ne sont pas suffisants. Le reste de mon armée devrait arriver d'ici trois heures.

Drak s'apprêta à répondre, mais avant qu'il n'en ait eu le temps, un membre de l'Ordre des mages blancs vint vers eux. Ce n'était Elawen, mais Shana, une Elfe du désert aux intenses yeux violets. C'était elle qui avait enseigné l'art de l'hypnose à Chrysys, et c'était l'une des membres les plus redoutables des mages blancs de Faolis, car elle savait très bien combattre et possèdait de puissants pouvoirs mentaux.

Encore !!! J'espère qu'elle vient m'apporter les excuses d'Elawen.

- Excusez-moi, Dame Chrysys, Messire Drak. Je suis Shana Dul'Aleworth, de l'Ordre des Mages Blancs de Faolis. On m'a chargé de délivrer un message.

- Dites.

- Je dois demander à Dame Chrysys de venir dans la tente des mages blancs désigne une tente blanche protégée par un bouclier magique après qu'elle ait fini de vous entretenir avec vous, Messire Drak bien entendu ... ce sera pour discuter de la stratégie ...

- Et de certains détails concernant la rupture de l'alliance entre l'Ordre et Faolis, dame Chrysys ferme son esprit à Drak.

- Très bien, dit Chrysys avec un ton légèrement stressé. Qu'allait devenir son Royaume sans ses mages blancs ? Elle devait absolument raisonner Elawen.

Elle doit encore partir ! Soupir...

Drak se dirigea vers Nytre, une centaine de mètres devant lui.

Merci Nytre, tu vas bien nous aider, n'est ce pas ?

Grognement, Je n'approuve pas totalement ton alliance avec Chrysys, c'est très... Comment dire, rageant. Si j'ais une haine contre eux, c'est qu'elle vient de Chrysys, je la déteste, je ne sais pourquoi...

Tu verras, tu t'habitueras à elle...

M'habituer à cette tête de rat ? Non merci ! Plutôt mourir...

Ah, voilà les troupe de ce chien de Larwen. Il ne marche qu'a l'argent ! Bon, viens avec moi.

Oui

Drak et Nytre se rendirent à la troupe de guerriers. Drak les examina soigneusement puis demanda :

- Votre chef, Larwen ou est-t-il ?

Ils se mirent à parler tous en même temps et se fut le désordre. Drak ne comprit pas un mot.

Se passe la main devant le visage en poussant un soupir Pire qu'à la maternelle...

Il s'adressa à la seule personne qui ne parlait pas :

- Toi répond moi,et pas les autres !

Sityune : Il arrive

Larwen fit apparation derrière le guerrier, vêtu d'une cuirasse d'argent et d'un casque en bronze. Il tenait à la main une banderole au signes de l'armée de l'Empire. Drak s'avança vers Larwen, lui sera la main et lui mit la bourse dans la main. L'empereur détestait au plus au point le Erax, le chef de l'armée de l'Empire. Larwen ouvrit la bourse et compta les pièces une à une. Un bon bout de temps plus tard, il lui dit :

Larwen : C'est bon, je vais installer mes chars et ma tente personnelle sur la côte est du fleuve.

- Compris, mais peux tu me dire combien a tu apporté de guerrier ?

- Autant que je te l'avais dit par transmission de pensée

(la maternelle existe sur Akénia O_o ?)

Une fois Drak parti, Chrysys fut entraînée par Shana vers la tente des mages blancs. La reine observa le visage de l'Elfe du désert. Il était impassible, mais il dégageait quand même un certain malaise.

Bon sang, ces mages blancs m'ont l'air pas très clairs ...
- Je vous vois bien nerveuse, Dame Shana.

Chrysys avait l'impression que la jeune femme avait tressaili. C'était bien étonnant de la part de quelqu'un comme Shana, qui ne laissait jamais entrevoir ses émotions.

- Ce n'est rien.

Quelque chose lui disait que l'Elfe mentait. Chrysys et Shana arrivèrent devant la tente des mages blancs. La jeune reine se promit d'être sur ses gardes. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Elle y pénétra à la suite de Shana. Chrysys essaya d'avoir une attitude royale, cependant c'était vraiment très difficile. A peine arrivée, elle fut ébahie par la décoration intérieure. Une grande table occupait tout l'espace, autour de laquelle étaient assis tous les membres de l'Ordre. Il y avait Elawen, Kushinn l'ange, Fargoth, un centaure, et Shana qui s'installait. Mais il manquait Droxis. Où pouvait il bien être ? Les tons or et argent dominaient. A part celle de Droxis et des membres de l'Ordre morts au combat, il y avait seulement sa place qui était vide. Elle s'y installa, puis Elawen fit un signe de la main. Chrysys savait ce que cela signifiait. Que l'un des grands conseils des mages Blancs était sur le point de commencer.

***Début du conseil ***

- Bienvenue à tous, mes amis. Je déclare ouvert le cinquième grand conseil des mages blancs. Comme vous le savez tous, ou presque, nous tenons cette réunion dans un des camps militaires de l'armée de Vorlan, mais aucun magicien ne pourra nous espionner. Bon. L'objet de cette réunion est la remise en cause de l'alliance entre l'Ordre et Faolis. Dame Chrysys, qu'avez vous à dire pour votre défense ?

...Quel imbécile ... il veut m'humilier ... je ne me laisserai pas faire.

Chrysys leva les yeux. C'était à son tour de parler. Elle regarda l'assemblée des mages blancs avec froideur.

- Je crois que vous ignorez ce que signifie le mot "diplomatie", sire Ferris. On voit que vous n'avez jamais connu la guerre, la vraie. Durant l'Age sombre de Faolis des milliers de gens ont été massacrés sans aucune pitié. Je voudrais éviter que cela se reproduise.


Chrysys eut soudain Jerhan par transmission de pensée.

- Dame, Svelner vient de se téléporter à l'instant !

(Je me tape l'incruste n_____n)

Akio se tenait très loin du futur champ de bataille. Il allait peut être revoir Chrysys et Drak, ses anciens compagnons. C'était le plus jeune du trio, et il détestait cela. Un poussa un profond soupir et se métamorphosa sans quitter des yeux le champ. Il sent qu'il va apprécier ce terrible mais doux carnage, et sa métamorphose s'acheva. Un petit oiseau noir apparut à la place d'Akio.
Il survola le champ et se percha sans crainte sur une tente particulièrement vaste. Akio sourit intérieurement. Chrysys n'avait -étrangement- rien remarqué. Peut être a-t-elle l'esprit trop occupé? Si c'était le cas, Akio avait beaucoup de chance. La Reine ne relâchait jamais sa garde, même au millieu des personnes qu'elle avait confiance. Le pire, c'est que Chrysys possède des yeux derrière sa tête (façon de parler n_n). La tâche ne sera pas facile, pour accomplir son rêve... Il ferma les yeux et réfléchit sur des sombres pensées:

Je pense que je vais t'obliger à me réssussiter... Chrysys...

Akio souria méchamment et se percha à l'entrée pour écouter toute le conversation. Ce qu'il entendit fit sourire le spectre:

Huuummm... Toujours aussi sensible. Si je mettais Telade à feu et à sang? Ce sera un très bon argument pour ''négocier''... Tes guerriers pourront rien faire, je les tuerais en quelques secondes...

Le fantôme disparut en voyant un homme approcher. Cela devait être quelqu'un d'important, car ses habits étaient d'un grand guerrier.

Quel frimeur... pensa Akio avant de disparaitre dans un tournoiement d'ailes

Dans un immense éclat de lumière, Svelner et ses hommes se matérialisèrent. L'empereur s'approcha de Chrysys.

-Dame Chrysys! Vous semblez éttonné de me voir, bon certes, cela doit être assez surprenant, pour tout vous expliquer, j'ai rejoint, avec une partie de mon armée, le continent car...hmm... javais un très mauvais présentiment... Passons au choses sérieuses, je voudrai un exposition complète de la situation.

Il attendit, affichant un sourire digne, joyeux, et souverain.

-Ah oui! au fait, mon armée est composé de l'élite de l'académie de Cauchemars, de l'académie des Lanciers de Lumière et d'Ombre, de l'académie des Archers de Bartîr-Mila, de l'académie des combattants de la pureté. Voilà...

Drak s'adresse à Svelner :

- Pour ce qui est de la situation, environ cinq milles mercenaires s'approchent vers nous. Ils ont déjà détruit le village près du fleuve et on tués pas mal de personnes. J'ai pour ma part trois mille guerriers, qu'ils soient spadassins, chevaliers ou archers. L'armée s'approche, ils ne sont pas plus loin qu'un demi kilomètre à présent.

Et voilà, c'est tout... Mais que se passe t'il pour Chrysys. Elle à l'air, comment dire; stréssé... C'est quoi toutes ces convocations dans la tente aussi ! Ce me parais un peu louche...

(drak :C'est bien mon idée de personnage qui se tape l'incruste ?)



Ils sont proches, nous sommes nombreux, nous allons les terrasser...

Une femme et son nouveau né passèrent devant le cortège d'un air appeuré, en courant pour ne pas se faire tuer. Cruel, l'homme prit sa hache de lancer et la jeta sur la femme. Un flot rouge coulait le long du sol. Le bébé était encore en vie, mais personne ne soucia et ils le laissèrent à l'agonie. Après cet acte horrible, il partit au galop vers le nord des plaines, vers Drak

Chrysys soupira de soulagement.Cette interruption lui avaient rendu les idées plus claires. Svelner était parti rejoindre Drak. Le conseil allait pouvoir reprendre. Il dura encore une demi-heure, durant laquelle les mages blancs l'attaquèrent de toutes parts, critiquant son alliance, son comportement, et même sa façon de gouverner ! La reine se défendit à chaque fois du mieux qu'elle put. En même temps, elle avait de la chance que Droxis soit absent, car lui n'avait pas attendu son alliance avec Drak pour la sermonner. Durant les précédents conseils, il avait contesté toutes les décisions de la reine. Sa présence à cette sorte de procès se serait avérée dangeureuse. Enfin, Elawen annonça que les mages blancs allaient délibérer, et qu'ils se pronceraient à la tombée de la nuit. Chrysys sorit de la tente, toujours escortée par Shana, et lorsque la porte en toile magique se referma, la reine de Faolis se sentit libérée d'un énorme poids. Elle qui avait toujours bien considéré les mages blancs, elle n'en pouvait plus de leur sale caractère.

Si ils savaient qu'est ce que j'en fais de leur délibération ...

La reine était vraiment sur les nerfs. Mais elle était aussi inquiète de l'avenir de Faolis. Soudain, elle eut la sensation que quelqu'un l'épiait. Elle regarda le ciel et ne vut rien.

C'est sûrement à cause de ces imbéciles qui m'ont fait perdre mon temps ... Ils se croivent au dessus de tout, mais si ils savaient que c'est moi qui est au dessus d'eux.

Elle aperçut Drak et Svelner qui semblait l'attendre. Chrysys s'avança vers eux et leur dit :

- Des nouvelles pour les forces ennemies ?

-Négatif, enfin... je suis ici depuis peu alors..

Il s'écarta tout en cogitant dans ses pensées

Je me demande bien ce qu'il se passe ici!...

- Bon. Avec les mages blancs, nous avons élaboré une stratégie pour la bataille. Il ne reste plus qu'à toucher quelques mots à mes hommes, et mes forces seront prêtes.

Chrysys regarda vers l'ouest. Il y avait des centaines, voire des milliers de tâches noires à l'horizon. Ce devaient être les barbares. Ceux-ci avaient même quelques dragons. Mais la pluie torrentielle empêchait clairement la mage de voir toute l'étendue de leur armée.

Incroyable, je ne pensais pas qu'il soient si nombreux. Drak avait raison, la situation est grave. Ces brutes ont l'avantage du nombre, mais malheureusement pas celui de la cervelle. Je sens que je me défouler en lançant quelques sortilèges sur leurs sales faces de barbares !

La reine se tourna ensuite vers Drak et Svelner.

- Avec ce temps là, on pourrait facilement lancer un tsunami, non ? Je pense que ...

Chrysys s'était interrompue brusquement, non pas parce qu'elle trouvait subitement ses paroles d'une idiotie affligeante, mais parce qu'elle venait d'apercevoir un bref instant un corbeau sur les épaules du seigneur de Vorlan. Cet oiseau avait les yeux rouges comme la braise. Il lui rappelait étrangement quelqu'un.

C'est le nouveau familier de Drak ? Les corbeaux ne pensent qu'à manger les cadavres et à regarder des gens se faire massacrer. Très peu pour moi, vive les faucons !pensa la reine de Faolis.

- Drak tu as ... non rien.

Chrysys fronça les sourcils. Le corbeau avait disparu, comme si tout ça n'avait été qu'une illusion ! Pourtant elle était sûre de l'avoir vu !

Ma vision me joue des tours ? Impossible ! Ce doit être le fait de passer trop de temps avec des mortels qui me contamine !

La mage songea qu'il était temps de se concentrer sur la bataille au lieu de chercher des yeux des oiseaux imaginaires.

... Quelle idiote...Croire que je suis une illusion...

Akio s'était brusquement envolé pour éviter de se faire découvrir par Chrysys. Cette dernière pensait que l'oiseau était une illusion! Akio réfléchit un instant. S'il envoyait un message télépathique, la reine de Faolis et Drak pourront deviner aisément où il était... Que faire? Lui qui voulait discuter tranquillement avec Chrysys... Akio, prit une inspiration et lança à la mage qui parlait avec Drak et Svelner:

Chrysys. Je suis là.

La reine sembla troublée et elle regarda vers le ciel. Akio était là, fixant d'un air méchant la jeune femme.

-Un problème? levant les yeux. Ah... un corbeau...

Il scruta les yeux rouges du volatile, à sa grande surprise, il put entrer dans les pensées de l'oiseau.

Qui est tu oiseau?! demanda l'ange séchement.

Il attendit la réponse en croisant les bras.

Qu'est ce que c'est ?

Drak donna une coup sur le volatile mais ne le toucha pas. Le corbeau partit en volant. Ce corbeau partit tellement soudainement qu'il crut à une illusion. Mais, en voyant le regard interloqué de Chrysys, et celui énervé de Svelner, il se ravisa.

Ce n'est pas un corbeau ordinaire. Une aura spectrale dégage de lui. Un mort... Qui cela peut il être ?

Corbeau mistérieux : C'est moi ! Ne me reconnais tu donc pas ?

Sa voix et sa façon de penser me dit quelque chose...

- Bon, ne nous soucions plus de cette créature, aussi intimidante soit t'elle !

Il pensait exactement le contraire et continuait à observer le corbeau, même quand il se rendit compte que l'armée n'était plus qu'a deux volées de flèches de leur campement. Cinq minutes plus tard, il sortit de sa rêverie et donna des ordres à tout ses guerriers et aux archers.

-Armée! En formation!

Il se positionnèrent au côté de l'armée du roi de Vorlan, et regarda droit devant.

-Guérisseurs! Bouclier!

Un globe de lumière entoura la totalité des hommes, il les protégera pendant une heure entière (2-3 conexion des RPGistes impliqués)

-Archers et rôdeur! en position!

Pourvu que l'on gagne...

Il jetta un coup d'oeil à Drak et à Chrysys.

Le corbeau fixait le champ, de son oeil rouge. Ses deux anciens compagnons ne le reconnaissaient même pas! Le temps à tout effacé dans la mémoire de Drak et Chrysys. Akio en fut triste et légèrement en colère. Eux qui étaient ses amis... Une larme brouilla la vue quelque secondes, mais l'esprit parvint à s'en débarrasser. L'homme aux étranges habits lui avait demandé qu'il était. Biens sur, il ne répondrait pas. Se concentrant à nouveau, il transmit à Chrysys, en gardant l'esprit bien ouvert pour Drak:

Tu ne reconnais donc plus ton ancien compagnon, Chrysys? Celui que tu voulais venger?

La Reine de Faolis leva à nouveau les yeux au ciel, mais cette fois avec un regard mouillé. Elle avait sans aucun doute reconnu Akio, mais elle refusait d'y croire:

C'est impossible!

Le corbeau déploya ses ailes et atterit devant les chefs de clan. Ils étaient plutôt étonnés. L'oiseau les fixa un instants, et doucement, il prit la forme d'Akio.

-Toujours les même, mes amis. Vous n'avez pas changé! dit-il avec un sourire carnassier

QUOI ! Comment cela est t-il possible ? Pourtant tout ceci est réel ...

Chrysys ne put s'empêcher de détailler son frère du regard. Il n'avait pas tellement changé, et il était quasiment comme avant, hormis l'affreuse blessure qui lui barrait l'abdomen. A la vue de celle-ci, des souvenirs resurgirent dans l'esprit de la reine. Des images ... une rancoeur soudaine qu'elle avait tenté de faire disparaître pour aider son peuple ... la haine ...
Non !

Cette haine qui avait envahi son coeur petit à petit semblait resurgir. Les yeux bleu de glace de Chrysys s'étaient emplis de larmes. La reine s'efforça de les retenir et de maîtriser sa colère, comme elle l'avait toujours fait. Elle essaya tant bien que mal de répondre à Akîo :

- Toi non plus.

Elle ne parvint pas à en dire plus. Même si elle savait depuis quelque temps que son ancien compagnon était sur Akénia sous la forme d'un spectre, la reine avait essayé de l'oublier.Par instinct, Chrysys glissa sa main droite derrière son dos, celle où était inscrite l'alliance, même si la reine savait qu'il était impossible de cacher sa promesse non respectée. Tout d'un coup, elle se sentait couverte de honte.

Jerhan : - Votre Altesse, nous avons besoin de vos instructions ! Les dragons attaquent ! bref silence ! Argh ! Ils sont trop rapides ! Un est déja au dessus du campement.

La reine percevait les clameurs du champ de bataille. Le combat avait commencé. Ses hommes avaient besoin d'elle. Devait elle rester plantée là ?

- Ces barbares ! Ils ont masqué leurs dragons avec un sort d'invisibilité extrêment puissant ! Personne n'a rien vu arriver ! Et ces mages blancs ... rien fait ! juron grossier Il y en a un qui vient vers moi ! re-juron Au secours !

Jerhan avait raison. Un énorme dragon fonçait sur eux, ou plus précisément, à quelques mètres des trois chefs, à l'endroit où un pauvre homme était immobilisé.

Cet imbécile ! Il va se faire tuer. Je ne veut pas laisser cet idiot de mortel se faire massacrer !

Chrysys avait totalement oublié la présence de son frère. Son seul objectif était à présent de sauver son conseiller. Sous les regards médusés de Drak, Svelner, et celui vraiment consterné d'Akîo, Chrysys lança tout d'un coup un sort de téléportation.

Désolé !

- Rositine Markla !
(- 55 PM)

Elle se téléporta sur le dos du monstre, protégé par une cuirasse d'acier. La reine repéra tout de suite son point faible : le cou du dragon n'était pas protégé ! Elle dégaina sa rapière de son fourreau, et l'enfonça sans réfléchir dans la peau de la créature, qui poussa un rugissement de douleur. La blessure n'était que superficielle -c'est comme si on lui avait enfoncé un cure-dents dans la peau-, mais cela suffit pour permettre au vieux conseiller de s'échapper.

A nous deux maintenant !

Chrysys n'avait pas l'habitude de comettre des actes d'héroisme.Cependant, elle savait que la moindre erreur de sa part pouvait lui coûter cher, même si ce monstre ne pouvait pas la tuer. Et maintenant elle s'était fait repérer des barbares.

- Hé hé hé. Comme on se retrouve ! Chrysys Satoï, co-fondatrice de l'Ordre des mages blancs.


Hein ?

Chrysys se tourna vers l'inconnu qui venait de parler. Ce dragon avait un cavalier ! Il n'était pas si inconnu que ça, d'ailleurs.

- Droxis ! Je comprends maintenant en quoi consistait ta "mission". A trahir Faolis, c'est ça ! On ne peut jamais faire confiance à un ex-mage noir !

- Tout juste. Et ne t'inquiète pas, d'autres surprises t'attendent !

La reine bouillonait de colère. Elle ne pensait plus qu'à une chose : régler le compte de ce misérable vermisseau qui avait osé la trahir. Si lui osait l'attaquer cela signifiait que les mages blancs lui mentaient depuis le début !

- Je vais te liquider comme tous les traîtres de ton espèce !


- On va voir ça. Orwald, monte !

Le dragon s'éleva à plusieurs centaines de mètres au dessus du sol. A présent, ils étaient seuls pour se battre. Chrysys retira son arme du flanc du monstre et commença à croiser le fer avec la mage blanc, ancien mage noir.

Voilà que Chrysys l'abandonne un fois de plus. Akîo jeta un regard noir à la reine de Faolis et disparut pour réapparaitre sur le dragon qui grogna. Le froid du spectre faisait un effet désagréable sur ses écailles. Akîo s'illlumina un instant, et se transforma encore en oiseau. Il embêta Droxis en voletant autour de lui, et en l'attaquant avec ses serres.

Chrysys, attaque, maintenant! cria-t-il dans les pensés de la Reine

Avant que la jeune femme puisse bouger, Droxis attaqua Akïo qui partit à la renverse. Il se remit rapidement sur pattes et fixa Chrysys d'un air suppliant, et reprit sa vréritable apparence.

-Dépèche-toi, vite! murmura le fantôme entre ses dents

L' ancienne compagne d'arme sembla se reveiller d'un long rêve, ce qui exaspéra un peu plus Akîo. Ce Droxis lui aurait jeté une illusion? Non, impossible, Chrysys s'en aurait rendu compte... Le spectre quitta le dragon et atterit devant Drak:

-Aide-là! tempèta Akio

Mais avant qu'il puisse prononcer un mot de plus, Akio se rendit compte qu'il attachait beaucoup d'importance à ceux qu'il déteste...

Chrysys réalisa que son frère avait tenté de l'aider. Pourquoi l'avait t-il fait ? Il était sûrement au courant de sa promesse non respectée. Mais elle n'avait pas le temps d'y réfléchir vu que Droxis ne cessait de l'attaquer.

Bon, ça suffit ! Il faut que je montre à ce stupide démon ou je ne sais plus la véritable force des Eternels !

La reine remarqua que le mage noir avait l'intention de l'acculer contre la tête du dragon. Même si Akîo avait réussi à le déconcentrer Droxis était reparti de plus belle. Il fallait que Chrysys le surprenne pour retourner la situation, car si elle continuait comme ça, le duel ne serait pas à son avantage.

La pluie n'a pas cessé. Je pourrais utiliser cela ! pensa Chrysys.

La mage laissa Droxis attaquer, et n'essaya pas de parer le coup. L'épée du mage noir s'enfonça pronfondément dans son épaule gauche. Elle n'y prêta aucune attention, ce qui provoqua un regard étonné de la part du démon. La blessure ne saignait pas, et commençait à se refermer autour de l'arme.

- Les armes normales n'ont aucun effet sur moi, pauvre lâche ! Le Néant me protège ! Oh, j'avais oublié que tu n'es pas censé le savoir.

Chrysys souria. Son plan avait marché à la perfection. Maintenant était venu le moment de passer à l'action.

- Vague d'Eau !
(-20 PM)

Une vague surgit et propulsa Droxis en arrière. Le sort avait été intensifié par la pluie. Mais la queue du dragon se leva, évitant ainsi au mage une mort certaine. La reine jura : elle avait oublié ce monstre ! Il fallait l'éliminer au plus vite. Mais elle profita de cet instant de répit pour retirer l'épée plantée dans son épaule. C'était extrêment désagréable, même si sa nature d'Eternelle lui évitait les blessures. Elle jeta l'arme dans le vide.

Ce traître est désarmé, il ne tiendra pas longtemps. C'est le moment rêvé pour me débarasser de lui et de ce maudit dragon du Chaos.

Elle toisa Droxis de son regard dur comme la roche. Celui-ci se relevait avec beaucoup de difficulté. Il est vrai que de se prendre violamment une queue de dragon n'est jamais une bonne chose. Pourtant la reine constata qu'il restait une étincelle de détermination dans les yeux du mage. Elle pouvait toujours perdre, il ne fallait pas se réjouir trop vite.

- Ils n'auraient pas voulu que je perde ... Je me battrai jusqu'au bout !

Chrysys ne put retenir un éclat de rire, même si c'était contraire à ses principes. Elle était aussi entêtée que lui, mais son adversaire devait admettre qu'il était dans une situation desespérée.

- Tu n'as aucune chance, tu es desarmé et faible. Rends toi et tout se passera bien, lança Chrysys d'un ton amusé. Elle adorait la défaite, de ses ennemis bien entendu.

- [color:8399= darkblue]Jamais ! Oswald, fais ce dont je t'avais parlé !

La reine se prépara à achever ce traître de Droxis, quand le dragon se mit à piquer dangereusement vers le sol. Entretemps, le mage noir en avait profité pour fuir. Il ne lui restait plus qu'à faire de même. La reine se raccrocha aux cornes du dragon, et mobilisa toutes son énergie pour lancer son sort de téléportation.

Ce lâche ... je n'ai pas réussi à le tuer. Pourquoi ? Suis-je devenue si faible ?songea Chrysys avec inquiètude.

- Rositine Markla !
(-55)