Elywënne Nouvel arrivant
Nombre de messages : 13 Age : 30 Localisation : Toujours tout droit... But : Trouver un but... Date d'inscription : 11/11/2007
Fiche du perso Level: (1/80) Expérience: (0/40) Pièces d'or: 600
| Sujet: Elywënne [validé] Dim 11 Nov - 17:00 | |
| Désolée, mais je vais commencer par l'histoire, car elle permet de mieux comprendre le reste (même si elle est un peu compliquée...^^). °Histoire :Histoire complète (Oserez- vous ?) :- Spoiler:
Année 995, une colline, dans les plaines du Nord, continent de Vorlan, nuit, milieu de l'hiver... Le hennissement d'un cheval retentit au milieu de la plaine et l'écho eu à peine le temps de se répercuter sur les parois rocheuses aux alentours, qu'un bruit de galop s'éleva, de plus en plus fort et qu'un nuage de poussière s'éleva. La lune, bien dégagée, laissa alors apparaître un chariot, tiré par deux chevaux et ne possédant visiblement que deux passagers. Quelques secondes plus tard, quatre cavaliers, armés d'arcs, arrivèrent à leur tour. L'attelage les distançait d'une trentaine de mètres, mais, ses poursuivants gagnaient du terrain à vu d'œil... Les quatre archers levèrent leurs arcs, et, alors qu'un nuage passait devant l'astre de la nuit, quatre flèches fusèrent. Une femme cria. Une silhouette dégringola du chariot. Un cheval, touché, s'écroula sur l'autre monture, obligeant le poids qu'ils tiraient à basculer sur le côté, dans un fracas assourdissant. Puis, une fois le calme revenu, les quatre bandits s'approchèrent, pour piller l'épave de ce qui avait été un chariot... La seule chose que ces hommes ne découvrirent pas, ce fut... un bébé ! Ce dernier avait miraculeusement survécut à l'attaque et était maintenant endormit, bien emmitouflé dans ses langes et caché dans les décombres... Mais, bien évidemment, seul, il ne survivrait guère longtemps... Un peu plus tard, un autre attelage arriva et s'arrêta devant l'amas de débris... ———————————————————— Onze ans plus tard (année 1 006), orphelinat de M. et Mme. Wishp, sur une autre colline des plaine du Nord, continent de Vorlan... Mme. Wishp sortit du dortoir A et se dirigea vers sa maison, située un peu à l'écart du reste des bâtiments. C'était une femme petite et sèche, qui ne manquait pas une occasion d'aboyer sur son mari, M. Wishp, ou sur les pensionnaires de l'orphelinat et que la vie avait rendue acariâtre et proche de ses sous... Tout en marchant, elle se mit à penser au parcourt qu'elle avait fait pour en arriver là : élevée dans une petite ferme et battue par son père, elle avait quitté la maison très tôt et avait monté un orphelinat, avec son mari. Mais, elle traitait les enfants abandonnés comme du bétail : à leur arrivée, ils étaient marqués au fer rouge (car ils n'avaient presque jamais de prénom) d'un numéro d'identification, suivit de la lettre de leur dortoir (A, pour les garçons ou B, pour les filles) au-dessus du poignet droit, puis, quand ils étaient assez forts ou qu'ils devenaient trop désobéissants, on les emmenaient pour les vendre comme esclaves. Les époux Wishp se faisaient assez d'argent pour bien vivre, et, ils se donnaient d'autant plus raison d'agir ainsi, que, ces enfants seraient morts de faim s'ils ne les avaient pas recueillis... Mme. Wishp arriva enfin devant chez elle et rentra se mettre au chaud tout en se rappelant que son mari devait partir le lendemain, au marché, pour essayer vendre quelques uns des pensionnaires. La nuit suivante, dortoir B... Sur la paillasse qui lui servait de lit, une jeune fille était étendue sur le côté, les yeux grands ouverts. Ces derniers étaient d'un gris doux et mystérieux. Ses cheveux, d'un noir éclatant étaient en bataille et ses traits tirés par le manque de nourriture. Sa lèvre inférieure était gonflée : elle avait eu le malheur de défendre un petit garçon qui avait fait tomber son assiette, lors du dîner. La Wishp avait voulut punir le maladroit, mais, la fillette s'était interposée : la vielle bique l'avait baffée et lui avait donné le fouet. La petite fille se tourna dans son lit et attrapa le bijou qu'elle portait au cou, qui rappelait l'art elfique, et qui, quand elle le toucha, émit une faible lueur... Elle se souvint avoir découvert les propriétés de ce pendentif une semaine plus tôt, quand elle avait été punie et mise "au cachot" pour une journée entière : dans la pénombre inquiétante, ne supportant pas d'être enfermée, elle avait cru devenir folle. Pleurant, elle avait effleuré le bijou, qui s'était alors mis à briller, la rassurant et la calmant. Mais une chose était encore plus étrange : personne à part elle ne pouvait le toucher... C'était la raison pour laquelle les Wishp ne lui avaient pas volé pour le vendre. La jeune fille changea encore de position, se rappelant que c'était la dernière nuit qu'elle passait ici : demain elle partirait pour être vendue : elle était trop désobéissante... Cela faisait maintenant plus de dix ans qu'elle avait été laissée ici. La cuisinière, Marthe, lui avait apprit qu'elle avait était amenée par deux paysans. Ces derniers l'avaient trouvée, bébé, sous les débris d'un chariot éventré, les corps de ses parents (enfin ce n'étaient peut-être pas ses parents après tout) reposants non loin : des bandits, avait-on avancé... Car, il faut bien avouer que les temps n'étaient plus très sûrs. C'était un miracle qu'on l'ait retrouvé vivante ! Le couple de paysans qui était passé par là et avait entendu ses cris, ne voulant pas d'une bouche inutile à nourrir (une femme ne pourrait jamais travailler à la ferme comme un homme...), il l'avait déposée à l'orphelinat le pus proche. La jeune fille s'assit dans son lit tout en passant nonchalamment sa main sur son bras droit, juste au-dessus du poignet, où le numéro "96B" ressortait sur sa peau pâle... Elle prit un air décidé tout en se levant et en se dirigeant vers la porte du dortoir : elle allait s'enfuir, ce soir, pour ne pas être vendue comme esclave... ———————————————————— Lettre de Wals Guner, datée de l'année 1 015, adressée à une certaine Elywënne... - Citation :
Chère Elywënne,
Je suis désolé de t'avoir quitté aussi brutalement... Si je suis partit, c'est car je suis vieux et fatigué : la vie ne m'a jamais fait de cadeaux (sauf toi, bien entendu), et, j'en ai tellement vu, que je sent ma fin proche... J'ai donc décidé de partir pour un dernier voyage, en laissant derrière moi cette lettre, qui contient tout ce que je n'ai jamais pu ou su te dire...
Tout d'abord, sache que, quand je t'ai trouvée, il y a neuf ans, affamée et assoiffée, tu m'as tout de suite rappelé ma fille, Elywënne (d'où le prénom que je t'ai donné). Quand ensuite, tu m'as raconté ton histoire : l'orphelinat, les traitements qu'on t'infligeait là-bas, et enfin, comment tu avais réussi à t'enfuir, j'ai été attendri. Tu as ensuite remonté ta manche pour me montrer le numéro inscrit sur ton poignet, ton identité, ton prénom en quelque sorte : 96B... C'est ainsi que j'ai, malgré mon cœur desséché, décidé de t'adopter, et que, je t'ai appelée Elywënne... Nous avons parcouru presque tout le continent, moi, en tant que conteur (comme je le faisais avant que tu entres dans ma vie), et toi, me suivant partout, écoutant mes histoires, apprenant mon savoir des contes mais aussi... du combat ! Bien entendu, comme tu évitais tout contact social, sauf avec moi, tu connaissais mieux les plantes et les animaux que les villes et les gens qui y vivent... Tu ne m'as donc jamais demandé pourquoi, moi, simple conteur, je connaissais aussi bien la science des armes... Tu as appris avec application à te battre avec souplesse et grâce, et surtout, à tirer à l'arc ! L'arc est, en effet, ton arme préférée et tu es d'ailleurs très douée. J'ai toujours pensé que tu avais du sang elfique et le collier que tu possèdes le confirme. Je sais que tu es capable de beaucoup de chose, même si rien ne compte plus pour toi que ta liberté. Je ne vais pas te raconter tout mon passé, mais juste te révéler que je suis un ancien guerrier. Mais, j'ai été avide de pouvoir et j'ai fait passé la guerre et mon "métier" avant ma famille. A cause de beaucoup de choses, que je ne pourrais pas te raconter dans cette lettre, ma femme et ma fille ont été assassinées... Je m'en suis voulut toute ma vie, et, après les avoir vengées, je me suis mis à parcourir le monde en temps que conteur : je ne voulais plus rien savoir de tous ces camps (le Bien, le Mal et le Neutre), je ne voulais plus jamais tuer, et, surtout, oublier mon passé...
Je vais m'arrêter là, mais n'oublie jamais une chose : le pouvoir est un poison, qui nous fait faire des choses ignobles... Tu trouveras une bourse que j'ai déposée dans ton sac. Elle contient tout l'argent que je n'ai jamais eu besoin d'utiliser, il te servira, prends le.
Je t'ai aimé comme ma propre fille, soit heureuse...
Wals Guner Maintenant (année 1 015), aux abords de la forêt d'Amersalk, continent de Faolis...
Une silhouette marchait sur le chemin de terre battue, bordé d'arbres. Le pas décidé et gracieux, une taille moyenne, des os fins, et surtout, une longue chevelure de jais : c'était une jeune femme d'une vingtaine d'années... Le vent se leva et elle rabattit son capuchon sur ses cheveux, cachant les traits de son visage, presque parfaits mais un peu tirés, et ses yeux gris, qui exprimaient une tristesse étonnamment profonde et résolue... Elle portait un sac à dos, un arc plutôt long et un carquois, ainsi que des habits aux couleurs délavées, et, une cape d'un ton plus foncé, munie d'une capuche. Elle tenait aussi une lettre à la main. Une larme dégringola de sa joue pour se perdre à la commissure de ses lèvres... Le vent sembla murmurer son prénom... Elywënne secoua la tête et rangea le papier dans ses bagages. Après tout, elle était une combattante, une aventurière et une très bonne archère (même si la force et les combats rapprochés n'étaient pas son fort...). Elle avait beaucoup changé : petite, à l'orphelinat, elle partageait volontiers sa nourriture ou aidait les plus petits... Sauf qu'elle avait appris que pour survivre, il fallait d'abord penser à soit. Elle savait que, pour garder sa liberté, elle devait se méfier de tout le monde : elle était devenue mystérieuse, n'accordant sa confiance qu'exceptionnellement et refusant de parler de son passé. Elle avait aussi décidé de ne pas se mêler de toutes les guerres qui se déroulaient dans ce pays... Mais, maintenant, elle se sentait faible et surtout... très seule ! Elle d'ordinaire égoïste et renfermée ! Cela faisait plus de deux mois que la seule personne qu'elle aimait était parti et elle relisait encore et encore cette fichue lettre ! Elle devait réagir... trouver une raison de vivre ! Mais elle n'avait ni but, ni attaches, ni rôle précis dans ce monde... Et c'est sur cette pensée qu'Elywënne hâta le pas, en direction de l'horizon... Petit résumé de l'histoire (pour ceux qui auraient la flemme de la lire en entier, mais il y a des détails que vous louperez) :Elywënne a été élevée dans un orphelinat, dans les plaines du Nord, sur le continent de Vorlan et dirigé par M. et Mme. Wishp. Ces derniers étaient cruels : ils vendaient les enfants comme esclaves au marché. Elywënne, alors qu'elle avait onze ans, devait subir ce sort : elle s'est donc enfuie pour y échapper... Mais, perdue dans les plaines, elle a été recueillie par Wals Guneur, un vieux conteur assez mystérieux. Celui-ci l'a emmené avec lui dans son perpétuel voyage et lui a appris à se battre et à tirer à l'arc. Puis, il a disparu, laissant derrière lui une lettre d'adieu destinée à Elywënne, pour lui expliquer qu'il sentait sa fin proche et partait pour faire un dernier voyage. La jeune fille a maintenant une vingtaine d'année, est une archère exceptionnelle mais ne connaît rien de ses origines et n'a pas de but précis. Elle veut surtout garder sa liberté : c'est pour cette raison qu'elle n'appartient à aucun camp. °Nom : Inconnu. °Prénom : ELYWËNNE (c'est Wals Guner qui l'a appelée comme ça, car elle lui rappelait sa fille défunte, qui se nommait ainsi). °Sexe : Féminin. °Race : Inconnue : D'après son apparence, Elywënne est humaine. Mais elle possède des capacités elfiques, comme une agilité et une maîtrise de l'arc hors du commun... On peut donc la classer dans la race des demis-elfe, même si elle n'a aucune connaissances en magie. °Classe : Archère. °Age : Inconnu. A peut près une vingtaine d'années. °Pouvoirs : -Maîtrise de l'arc. -Agilité elfique. °Compétences : -Envoyer plusieurs flèches à la fois. -Toucher une cible qui est à plusieurs mètres. °Apparence physique :Elywënne dégage une douceur et une grâce étonnantes. Elle est d'une beauté timide et s'habille toujours de couleurs claires, et, pour ne pas attirer l'attention, elle porte souvent une cape, munie d'une capuche. Elle a une démarche assurée et gracieuse. Elle est de taille moyenne mais très mince. Sa peau est pâle et les traits de son visage, sont très fins, mais un peu tirés. Ses cheveux sont d'un noir de jais et lui tombent sur les épaules. Elle les laisse toujours détachés, ils sont donc souvent mélés. Ses yeux sont d'un gris assez clair et expriment une tristesse profonde et résolue : il est très rare qu'ils exprime autre chose car Elywënne cache toujours ses sentiments... °Caractère :Elywënne est calme, patiente et presque toujours sage et réfléchie. Mais elle est aussi égoïste et bornée. La seule chose qui compte pour elle est : sa liberté ! Pour cette dernière, elle est prête à tout : elle préfèrerait mourir que de la perdre. ! Son caractère est assez mystérieux : elle est renfermée et ne parle jamais de son passé... Solitaire, elle aime marcher seule et déteste se joindre aux autres. Mais, même si elle n'accorde sa confiance que très rarement et qu'elle se méfit de tout le monde, elle peut-être loyale, mais jamais soumise ! C'est pour cela qu'elle ne fait partie d'aucun camp (même pas du Neutre) : elle ne supporte pas qu'on la dirige et qu'on lui donne des ordres... °Camp : Itinérante. °Armes : -Arc long/flèches/carquois. -Dague. °Familier : Aucun. | |
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